Politique

Présidentielle 2027 : vers une coalition entre Raphaël Glucksmann et Jean-Luc Mélenchon ? Valérie Hayer soulève le sujet

© Capture d'écran Europe 1 - Au micro d'Europe 1, Valérie Hayer a laissé sous entendre, ce dimanche 12 mai, que Raphaël Glucksmann pourrait s'allier à Jean-Luc Mélanchon pour la présidentielle de 2027.

Au micro d'Europe 1, la tête de liste Renaissance en lice pour les Européennes a laissé sous-entendre, ce dimanche 12 mai, que Raphaël Glucksmann, actuelle tête de liste du Parti socialiste, pourrait s'allier à Jean-Luc Mélenchon, fondateur de La France Insoumise en vue de l'élection présidentielle de 2027.

Le scrutin des Européennes n'est pas encore passé que les candidats ont le regard déjà tourné vers l'après – comprendre l'élection présidentielle de 2027. Au micro d'Europe 1, ce dimanche 12 mai, la tête de liste Renaissance Valérie Hayer a soulevé une question cruciale : Raphaël Glucksmann, tête de liste des Socialistes aux européennes, va-t-il se ranger dernière le camp de Jean-Luc Mélenchon en 2027 ?

"En tout cas, c'est ce à quoi appel son numéro 3", a déclaré Valérie Hayer faisant référence à Pierre Jouvet, troisième sur la liste de Raphaël Glucksmann, secrétaire général du Parti socialiste et à l'origine, parmi d'autres, de l'alliance de la gauche, la Nupes, aux dernières élections législatives.

Vers un référendum anti-Macron ?

"[Pierre Jouvet] a encore dit, il y a deux jours, qu'après la campagne des européennes, il fallait porter le rassemblement", a souligné l'eurodéputée macroniste, avant d'ajouter que sur la liste menée par Raphaël Glucksmann étaient présent "un certain nombre de candidats […] qui sont des soutiens d'une alliance forte avec La France Insoumise".

La campagne des Européennes tourne peu à peu à une pré-campagne présidentielle. Un axe alimenté par les partis politiques qui s'efforcent de nationaliser le scrutin du 9 juin. C'est notamment le cas du Rassemblement national qui appelle à "sanctionner" le président de la République, rapporte Le Monde.

La question européenne ne semble pas être au cœur des préoccupations des Français, la construction de l'Europe est la principale motivation de seulement 9 % des électeurs, selon un sondage Cluster 17 commandé par Le Point.

publié le 12 mai à 14h04, Sophie Eygue, 6Medias

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