Politique

Paris : la permanence parlementaire d’une députée Renaissance ciblée par des tags anti-gouvernementaux

Fanta Berete, députée Renaissance de Paris, a annoncé mardi 2 mai que sa permanence parlementaire située dans le XVe arrondissement avait été victime de dégradations. A l’instar d’autres locaux des députés de la majorité depuis le début du mouvement social contre la réforme des retraites.

Au lendemain des manifestations du 1er-mai, la députée de Paris du parti de la majorité Renaissance, Fanta Berete, a annoncé mardi 2 mai que sa permanence parlementaire située dans le XVe arrondissement de la capitale avait été la cible de tags anti-gouvernementaux, relaie France Bleu. "En attaquant encore cette permanence, vous n’attaquez pas le gouvernement. Vous attaquez 1 (sic) lieu de vie, lieu d’accueil des administrés dans le besoin, 1 lieu qui maille les projets associatifs, 1 lieu de débat où se sont réunies une centaine de personnes il y a 15 jours !", a-t-elle dénoncé sur son compte Twitter.

En attaquant encore cette permanence,vous n'attaquez pas le @gouvernementFR Vous attaquez 1 lieu de vie,1 lieu d'accueil des administrés dans le besoin,1 lieu qui maille les projets associatifs,1 lieu de débat où se sont réunies une centaine de personnes il y a 15 jours! #HONTE pic.twitter.com/nNTBt3vrjU

— Fanta BERETE (@Fanta_B) May 2, 2023

Sur les images publiées sur les réseaux sociaux, un slogan "Nous aussi on va passer en force" est inscrit en lettres majuscules sur la vitrine du local. Depuis le début de la contestation sociale contre la réforme des retraites, en janvier, ce chant est régulièrement entonné par les manifestants. La serrure a été neutralisée. Un autocollant "Startup nation", avec le dessin d'un lanceur de balles de défense (LBD), a également été retrouvé sur la permanence.

Des dégradations en hausse à la suite du 49.3

Ces infractions interviennent dans un contexte de menaces croissantes exercées à l’encontre des députés de la majorité et des Républicains (LR). En particulier depuis le déclenchement de l’article 49 alinéa 3 de la Constitution, utilisé le 16 mars pour adopter sans vote la très contestée réforme des retraites. Au 22 mars, dix-sept députés de la majorité et de LR avaient été visés par des dégradations de leurs permanences parlementaires ou d’intimidations, rapportait France Info.

publié le 2 mai à 15h40, Orange avec 6Medias

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