Politique

Michel Barnier demande à ses ministres plus de sobriété et de simplicité durant leurs déplacements

© Blondet Eliot/ABACA

Comme le révèle franceinfo, mercredi 20 novembre, le Premier ministre attend des membres du gouvernement de l'exemplarité lors de leurs visites sur le terrain, en réduisant notamment la taille de leur cortège et en arrêtant de griller des feux rouges.

Des déplacements ministériels qui devraient se faire plus discrets. Dans une circulaire dont le contenu a été révélé par franceinfo, mercredi 20 novembre, Michel Barnier demande aux membres du gouvernement de faire preuve d'"exemplarité" et de "sobriété" lors de leurs déplacements ministériels. Le Premier ministre exige notamment d'eux qu’ils réduisent la taille de leurs délégations et cortèges, qu‘ils privilégient le train ou encore qu'ils n'excèdent pas la vitesse maximale autorisée et arrêtent de griller les feux rouges ou d'utiliser leurs gyrophares.

"Je tiens à ce que ces règles soient scrupuleusement respectées dans votre action quotidienne, en particulier lors des déplacements organisés dans le cadre de vos actions sur l'ensemble du territoire", insiste Michel Barnier dans cette circulaire. Le chef du gouvernement demande également à ses ministres de respecter "un délai de prévenance de 72 heures minimum" auprès du préfet du département concerné, afin que le dispositif sécuritaire du déplacement ministériel soit préparé au mieux et que les élus locaux soient prévenus en amont.

Un gouvernement appelé à "varier les lieux choisis" et à "prendre le temps"

Durant leurs déplacements, les ministres sont également invités à "saluer tous ceux qui ont participé à l'organisation" et à "prendre le temps" d'échanger avec les élus locaux et citoyens en partageant, dans la mesure du possible, un repas avec eux. "C'est une tradition républicaine à laquelle je suis attaché", écrit Michel Barnier dans la circulaire. Enfin, le Premier ministre demande à son gouvernement de "varier les lieux choisis" en ne se concentrant pas uniquement sur Paris, la banlieue parisienne et les grandes métropoles. Le Premier ministre souhaite avant tout "adapter notre action aux réalités des territoires" et "échanger avec tous nos concitoyens".

publié le 20 novembre à 14h07, Quentin Marchal, 6Medias

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