Politique

Marine Le Pen renvoyée en correctionnel dans l’affaire des assistants parlementaires du FN

La présidente du RN et 26 autres personnes dont Jean-Marie Le Pen sont renvoyés en correctionnelle dans l’affaire des assistants parlementaires du FN ont décidé deux juges d’instruction ce vendredi.

Marine Le Pen et 26 personnes dont Jean-Marie Le Pen seront jugés en octobre 2024 par le tribunal correctionnel de Paris dans l’affaire des assistants parlementaires du FN. La décision a été prise ce vendredi par les deux juges d’instruction en charge du dossier, peut-on lire dans 20 Minutes. Marine Le Pen et ces 26 personnes sont soupçonnées d’avoir détourné des fonds européens entre 2014 et 2016 pour rémunérer des eurodéputés qui travaillaient en réalité pour le Front national.

Le 27 mars prochain aura lieu la première audience sur les détournements de fonds publics et complicité tandis que le procès se déroulera entre octobre et novembre 2024, a indiqué le parquet. Marine Le Pen, son père Jean-Marie Le Pen, Wallerand de Saint-Just, l’ancien trésorier du parti et le RN en tant que personne morale seront sur le banc des accusés.

Marine Le Pen dément ces accusations

La présidente du RN réfute ces accusations dans un communiqué du parti publié ce vendredi. "Nous contestons formellement les accusations formulées contre nos députés européens et assistants parlementaires", peut-on lire dans le texte du RN qui assure que Marine Le Pen "n'a commis aucune infraction ni irrégularité". Pour le RN, le renvoi de l’affaire au tribunal correctionnel permettra à Marine Le Pen de "se défendre sur le fond" et "de faire valoir arguments de bon sens".

publié le 8 décembre à 16h44, Capucine Trollion, 6Medias

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