"Les investitures à vie n’existent pas" : Jean-Luc Mélenchon s’explique après avoir écarté les figures historiques de LFI
© Villette Pierrick/ABACA - Drapeau de la France Insoumise lors d'une manifestation
Le Nouveau Front Populaire connaît quelques désaccords en raison des choix des candidats investis par la France Insoumise. Jean-Luc Mélenchon les justifie et reste ferme.
Face aux réactions, Jean-Luc Mélenchon privilégie "la cohérence politique" et la "loyauté". Dans un entretien accordé à 20 Minutes ce samedi, le leader de la France Insoumise évoque les polémiques que suscitent les décisions de son mouvement au sujet des investitures.
"Nous avons cédé cent trente circonscriptions pour trois points d’écart aux européennes. Nous tenons la promesse d’élargir les candidatures aux militants syndicaux et associatifs" a notamment expliqué le chef de file de la France Insoumise. "Les investitures à vie n’existent pas. Mais la cohérence politique et la loyauté dans le premier groupe parlementaire de gauche sont aussi une exigence pour gouverner" a poursuivi Jean-Luc Mélenchon au sujet des cinq députés LFI qui n'étaient pas réinvestis, dont Alexis Corbière, Raquel Garrido ou encore Danielle Simonnet.
Des anciens proches au sein des Insoumis ont dénoncé la "purge" de députés critiques de la gestion au sein du parti, avec en parallèle le maintien d’Adrien Quatennens dans sa circonscription du Nord, malgré sa condamnation pour violences conjugales. "Adrien a été jugé et il s'est acquitté de sa peine. Il a été puni dans le groupe et le mouvement. À présent d'aucuns y ajoutent une peine d'inéligibilité sous la menace de faire perdre tout le monde. Je suis consterné" a justifié Jean-Luc Mélenchon
"Matignon n’est pas un sujet existentiel"
Si certains désaccords se font sentir, Jean-Luc Mélenchon calme le jeu au sujet du poste de Premier ministre. L’insoumis affirme que "Matignon n’est pas un sujet existentiel" même s’il s’est dit "capable" de devenir chef de gouvernement.
publié le 15 juin à 22h15, Thibault Jeannin, 6médias
