Législatives : Damien Abad, Frédéric Boccaletti, Raphaël Arnault… ces candidatures qui font grincer des dents
© Blondet Eliot/ABACA - Damien Abad à l'Asemblée nationale.
À l'approche des législatives anticipées, plusieurs noms ressortent comme étant problématiques côté majorité présidentielle. Le RN et la gauche ne sont pas en reste, rapporte RTL.
Soucieux de ne pas porter préjudice au Nouveau Front Populaire, Adrien Quatennens (LFI), a choisi de ne pas maintenir sa candidature pour les législatives, mais d'autres noms font grincer des dents, autant à droite qu'à gauche. Comme le rapporte RTL, le député Damien Abad, anciennement étiqueté Renaissance, est dans le viseur de ses détracteurs.
Des candidatures qui embarrassent les partis
Mis en cause pour tentative de viol, le député sortant était, jusqu'au dimanche 16, encore soutenu par Renaissance. Ancien membre de LR, ce dernier a dû changer toutes ses affiches, désormais présenté comme candidat "divers-droite-sans étiquette".
Au Rassemblement national, plusieurs candidatures sont pointées du doigt. Frédéric Boccaletti, candidat à sa réélection dans le Var, avait notamment été condamné à un an de prison pour violences avec armes en 2000, lors d'un collage d'affiches. Candidate RN dans la 4e circonscription de Côte d'Or, Sophie Dumont est, elle, visée pour des accusations d'antisémitisme. Cette dernière ayant sous-entendu dans un post Twitter que le parti Reconquête serait financé par les juifs, rapporte Libération.
Du côté de la France Insoumise, c'est la candidature de Raphaël Arnault, membre du groupe antifasciste "Jeune Garde" qui dérange. Convoqué pour apologie du terrorisme, ce dernier avait partagé un communiqué saluant la résistance palestinienne. La maire PS d'Avignon, Cécile Helle, n'avait pas manqué de monter au créneau.
publié le 18 juin à 16h38, Gabriel Gadré, 6Médias