Politique

Législatives anticipées : Emmanuel Macron écarté des affiches de députés Renaissance, au profit d'une autre personnalité

Pour ces législatives aux forts enjeux, les candidats souhaitent mettre toutes leurs chances de leur côté. Quand l'opposition mise sur les alliances, les députés de la majorité présidentielle, eux, préféreraient se passer du Président sur leurs affiches, révèle BFMTV.

La dissolution de l'Assemblée nationale n'en finit plus de faire des remous. Outre l'éclatement des Républicains sous le poids d'un bras de fer entre les cadres du parti et leur président Éric Ciotti, partisan d'une alliance avec le Rassemblement national, le camp présidentiel se trouve également chamboulé. Si une majorité d'élus Renaissance (devenu Ensemble pour la République) ont choisi de remettre leur mandat en jeu en se présentant aux législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet, certains ne souhaitent pas inclure Emmanuel Macron dans leurs affiches, révèle BFMTV ce jeudi 13 juin.

Gabriel Attal en tête d'affiches

C'est notamment le cas de Violette Spillebout, députée de la majorité présidentielle en 2022, qui assume son choix : "Je suis convaincue que les habitants veulent parler à un député qui porte avant tout leur voix", explique-t-elle à nos confrères. Plus étonnant, Yaël Braun-Pivet, présidente de l'Assemblée nationale et quatrième personnage de l'État, pourrait en faire partie. Interrogée sur sa nouvelle candidature au micro de franceinfo mercredi 12 juin, cette dernière n'a pas souhaité confirmer si l'image du Président figurerait dans sa campagne.

Toutefois, une partie des candidats semblent avoir trouvé une solution pour appuyer leur candidature avec une figure forte du parti : le Premier ministre Gabriel Attal. Certains, comme Nadia Hai, députée des Yvelines et ancienne ministre déléguée chargée de la Ville, ou encore Thomas Rudigoz, élu dans la 1ère circonscription du Rhône, ont préféré le locataire de Matignon au chef de l'État.

Selon BFMTV, beaucoup de parlementaires Renaissance opteront pour cette stratégie, qui épouse la ligne du chef du gouvernement, qui souhaite mener cette campagne et confirme par ailleurs la volonté d'une partie de la macronie de se détacher de l'image d'Emmanuel Macron, critiqué pour ses dernières prises de parole.

publié le 13 juin à 17h00, Joanna Wadel, 6Medias

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