Politique

Le Rassemblement national ne désavoue pas le nouveau Premier ministre

© Jumeau Alexis/ABACA

Marine Le Pen et Jordan Bardella ont déclaré ne pas vouloir participer au "désordre" et au "chaos démocratique", estimant que Michel Barnier "correspond aux premiers critères" posés par le RN à Emmanuel Macron, samedi 7 septembre 2024 à TF1 et La Tribune.

Alors que des milliers de manifestants sont descendus dans la rue samedi 7 septembre, à l’appel de La France insoumise, des Écologistes et du Parti communiste, pour faire face au "coup de force" d’Emmanuel Macron, le RN a pour sa part souhaité rester en retrait et prendre acte de la nomination de Michel Barnier. "Je le jugerai sur pièces, ce qui ne sous-entend pas qu’il n’y aura pas de censure durant son action", assurait Jordan Bardella sur le plateau de TF1 samedi.

"J’ai simplement le souhait que le Rassemblement national ne participe pas, contrairement à la gauche, au désordre institutionnel et au chaos démocratique", s’est exprimé Jordan Bardella sur TF1.

Michel Barnier « a conscience que l’immigration est un problème »

Dans un entretien à La Tribune, Marine Le Pen a pour sa part déclaré que le président de la République "a tenu compte, en tout cas, des critères posés par le Rassemblement national dans son choix". Elle prévient toutefois que "ce gouvernement sera évidemment sous surveillance" et qu’elle attend "de Michel Barnier des actes" concernant notamment l’immigration.

Lors de son discours d’investiture, le nouveau Premier ministre a en effet fait de la "maîtrise de l’immigration" l’une de ses priorités. "Il a au moins conscience que l’immigration est un problème majeur, déclare Marine Le Pen. Et je me souviens du temps où il expliquait que l’immigration hors contrôle avait été une des raison du Brexit ; c’est une analyse que je partage."

publié le 8 septembre à 07h59, Auguste Breton, 6Medias

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