Politique

Le PS est « sous le joug des insoumis », fustige Bruno Retailleau

© capture d'écran TF1info

Alors que le gouvernement de Michel Barnier fait face à deux motions de censure, le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau a dénoncé, dans l'émission En Toute Franchise sur TF1info, mardi 3 décembre, les dangers d’une alliance avec la gauche qu’il juge « sous le joug des insoumis ».

Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, s’est exprimé mardi 3 décembre sur TF1, dans l’émission En Toute Franchise, pour tirer la sonnette d’alarme. Selon lui, la France pourrait basculer dans une instabilité politique dangereuse si le gouvernement venait à tomber : « La France risque un chaos », a-t-il affirmé sans détour. Le gouvernement de Michel Barnier traverse une période critique. Deux motions de censure menacent de renverser son équipe, et l'incertitude règne quant à la suite.

Invité par le journaliste Adrien Gindre, Bruno Retailleau a rappelé les enjeux cruciaux de cette crise parlementaire. Pour le ministre, si le gouvernement Barnier venait à tomber, toute perspective de collaboration avec une gauche qu’il juge radicalisée serait illusoire : « Jamais je ne pourrais mener la politique que je mène avec un gouvernement de gauche. Ce serait impossible. » Pour Bruno Retailleau, la dépendance des socialistes à La France insoumise au sein de l’Assemblée nationale rend toute collaboration politique inconcevable. « Les députés du Parti socialiste sont aujourd’hui sous le joug des insoumis. Ce sont eux qui leur assurent une partie de leur élection », a-t-il déclaré.

Un programme d’opposition catastrophique

Bruno Retailleau a également rappelé que sa présence, ainsi que celle de Michel Barnier au sein du gouvernement, ont pour but de « faire barrage à la gauche ». Pour le ministre de l’Intérieur, l’heure est à la défense des valeurs républicaines face aux défis du moment.

Le ministre de l’Intérieur n’a pas mâché ses mots concernant le programme de l’opposition, qu’il a qualifié de « catastrophe ». Selon lui, la gauche, regroupée dans le Nouveau Front Populaire (NFP), défend des positions incompatibles avec les priorités sécuritaires et républicaines du gouvernement. Bruno Retailleau a particulièrement pointé du doigt l’intention du NFP de réviser la doctrine d’armement des forces de l’ordre et de supprimer la loi séparatisme.

publié le 3 décembre à 10h10, Orane Guisset, 6médias

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