Le communiste Fabien Roussel affirme ne plus vouloir faire d'alliance avec LFI dans une élection
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Auprès du Parisien, le secrétaire général du Parti communiste français (PCF), Fabien Roussel, a estimé jeudi 24 octobre que l'alliance du Nouveau Front populaire était responsable de sa défaite aux élections législatives anticipées.
C'est une déclaration qui risque de faire parler dans les rangs du Nouveau front populaire (NFP). Dans un entretien accordé au Parisien, le numéro un du Parti communiste Fabien Roussel, a annoncé jeudi 24 octobre qu’à l’avenir, il ne se représenterait pas à une élection aux côtés de La France insoumise (LFI). "Si j'avais pas fait cette alliance, j'aurais conservé mon poste", a estimé celui qui a perdu son siège de député du Nord, à l'issue des élections législatives anticipées du mois de juin.
"Cet accord NFP, il fait élire dès le premier tour (Sandrine) Rousseau (à Paris) et battre Roussel. Ça doit nous interroger", a poursuivi Fabien Roussel qui affirme également que "l'alliance, telle qu'elle a été construite, ne permet pas de gagner". "Elle permet des grands scores dans les grandes villes, mais des petits dans la ruralité et les sous-préfectures. Elle a même fait voter RN!", a-t-il pointé du doigt.
"Fabien, on t'aime, mais Mélenchon, on n'en veut pas"
Plus que l'alliance des partis qui constituent le NFP, Fabien Roussel a ciblé directement LFI. Il assure recevoir de nombreux témoignages lui disant "Fabien, on t'aime, mais Mélenchon, on n'en veut pas", notamment en raison du "combat identitaire" mené par sa famille politique, à la fois "sésame dans les banlieues" mais "repoussoir dans la ruralité". "Je ne rejette pas en bloc l'union de la gauche, mais on doit bien la soupeser car on peut la construire différemment", a avancé le leader communiste, qui dit "se poser des questions" quant à la sortie "du principe de la candidature unique, aux législatives comme à la présidentielle".
publié le 25 octobre à 07h43, Quentin Marchal, 6Medias
