Avis de tempête en macronie pour la présidence de Renaissance
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Alors que la direction du parti présidentiel semble promise à Élisabeth Borne ou Gabriel Attal les 23 et 24 novembre, le scrutin sème la discorde au sein des élus, rapporte Le Figaro, dimanche 13 octobre.
C'est une élection qui ne manque pas de provoquer des secousses dans la majorité présidentielle. Comme le rapporte Le Figaro, dimanche 13 octobre, la présidence de Renaissance fracture les élus macronistes, au lendemain de la dissolution et des mauvais résultats aux élections européennes et législatives. Sur la ligne de départ du scrutin, dont l'issue sera connue lors d'un congrès les 23 et 24 novembre, deux ténors du parti : Élisabeth Borne et Gabriel Attal, deux anciens Premiers ministres d'Emmanuel Macron.
Alors que la Polytechnicienne, à nouveau élue députée du Calvados, a officialisé sa candidature dès le mois d'août, Gabriel Attal devrait très vraisemblablement lui emboîter le pas dans les jours à venir, à la faveur d’une communication adressée aux militants. Selon nos confrères, Élisabeth Borne refuserait catégoriquement de se retirer de la course, alors que son successeur à Matignon partirait favori. "Même ses proches ont peur qu’elle en sorte humiliée", souffle un collaborateur de Gabriel Attal.
Trois rencontres en tête à tête ces dernières semaines
Pour éviter une discorde au sein de la majorité présidentielle et apaiser les tensions naissantes, Gabriel Attal aurait proposé à Élisabeth Borne de devenir numéro deux de Renaissance ou présidente du Conseil national du parti, qui est le Parlement interne. Une optique qui est jusque-là restée sans réponse de la part de la principale intéressée malgré trois entrevues entre les anciens chefs de gouvernement ces dernières semaines.
Craignant que Gabriel Attal n'utilise Renaissance pour se lancer dans la course à l'Élysée en 2027, Élisabeth Borne lui propose un débat mais le patron des députés macronistes s'y montre hostile, estimant que cela ne ferait que diviser son groupe à l'Assemblée. Les prochaines semaines, jusqu'à l'élection des 23 et 24 novembre, s'annoncent plus que jamais agitées en macronie.
publié le 14 octobre à 19h38, Quentin Marchal, 6Medias