Politique

Après la réforme des retraites, la petite phrase d’Élisabeth Borne qui en dit long…

Dans une série de tweets publiés lundi 27 mars, la Première ministre a fait le point sur ses prochains objectifs, sans aborder le dossier brûlant des retraites. Et a annoncé une accélération des réformes…

A 23h35, lundi 27 mars, Elisabeth Borne a décidé de publier une série de tweets dressant ses objectifs pour les prochaines semaines. Aucun mot sur la réforme des retraites, qui embrase le pays depuis plusieurs semaines et davantage encore depuis l’adoption forcée du texte via l’utilisation du 49-3. Toutefois, une petite phrase semble en dire long sur l’état d’esprit de la Première ministre : celle-ci ne compte pas lever le pied sur les réformes, au contraire.

Comme Emmanuel Macron l’a précisé lors de son interview télévisée du mercredi 22 mars, Elisabeth Borne a reçu comme mission de “bâtir un nouveau programme de gouvernement et un nouveau programme législatif.” Pour cela, elle doit rencontrer les parlementaires, les élus locaux, les chefs de parti et les partenaires sociaux : “Je consulterai dans les prochaines semaines tous ceux qui veulent agir pour le pays”, fait-elle savoir dans ses tweets.

Des réformes "aux effets rapides"

La Première ministre, tout sourire sur une photo postée dans l’un de ses messages, annonce vouloir “apaiser le pays et rassembler les bonnes volontés”. Et de lancer surtout qu’elle souhaite "accélérer les réformes en proposant des mesures aux effets rapides et concrets pour les Français". De quoi faire craindre de nouvelles tensions sociales ? Mardi, la France se mobilise pour une dixième journée de manifestations contre la réforme controversée des retraites. Le climat social est donc à vif.

Des violences ont émaillé le pays, jeudi 23 mars, lors de la précédente journée de contestation contre la réforme décriée, mais également samedi 25 mars, lors de la manifestation contre les “mégabassines” de Sainte-Soline, dans les Deux-Sèvres. Alors qu’elle doit, coûte que coûte, “élargir la majorité” et rester inflexible face aux contestations, la Première ministre joue désormais sa survie dans les consultations des prochaines semaines.

publié le 28 mars à 08h46, Orange avec 6Medias

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