Monde

Six personnes se livrent à 200 moustiques pour une étude scientifique

Plusieurs cobayes humains ont passé près d’une semaine à proximité d’une centaine de moustiques dans le cadre d’une étude. Ils n’ont pas été piqués par les insectes.

Avec l’été qui approche, les moustiques vont progressivement faire leur retour. Pour les besoins d’une étude américaine, relayée par Ouest France, autour de l’insecte, six personnes ont passé plusieurs jours dans des tentes individuelles à proximité d’une centaine de moustiques. Heureusement pour eux, ils n’étaient pas en contact direct avec les insectes.

Afin d’en savoir davantage sur le comportement de ces insectes, les scientifiques ont installé “une arène de test extérieure de la taille d’une patinoire en zombie” où étaient lâchés 200 moustiques. Chaque tente était liée à cette gigantesque arène via des conduits afin de permettre à l’odeur humaine de circuler jusqu’aux moustiques. Les cobayes étaient donc bien protégés des piqûres.

Le constat de cette enquête est clair. Les moustiques seraient capables de repérer les humains à une centaine de mètres grâce à l’odeur corporelle. Les scientifiques auraient même réussi à identifier la substance chimique favorite des insectes. L’odeur la plus attractive viendrait des acides carboxyliques.

L’eucalyptol, la solution miracle ?

Comme le note RTL, cette substance est présente notamment dans le beurre rance, le parmesan ainsi que dans le contenu gastrique. Ces acides carboxyliques sont produits par des bactéries présentes sur la peau humaine. Au contraire, l’eucalyptol, substance généralement présente dans les plantes, connaîtrait un certain désamour auprès des moustiques.

Lors de cette expérience, les Anopheles gambiae ont été étudiés par les scientifiques. Cette espèce est vectrice de la maladie du paludisme, responsable de la mort de plus de 600.000 personnes en 2021, souligne Ouest France d’après des chiffres de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

publié le 22 mai à 22h35, Orange avec 6Medias

Liens commerciaux