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Risque d'embrasement au Proche-Orient : la demande ferme d'Emmanuel Macron au président iranien

© Lafargue Raphael/ABACA - Emmanuel Macron, le 26 juillet dernier.

Dans un communiqué repris par les médias français, mercredi 7 août, l'Élysée rapporte une conversation téléphonique entre le président de la République et son homologue iranien. Il demande à Téhéran de "sortir de la logique de représailles", après la récente escalade des tensions avec Israël.

Emmanuel Macron veut croire à fond à la carte de la diplomatie. Mercredi 7 août, le président de la République a ainsi expressément demandé à son homologue iranien, le président Massoud Pezeshkian, de "sortir de la logique de représailles", après l'assassinat à Téhéran du chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh.

Dans un communiqué relayé par plusieurs médias, l'Élysée indique qu'Emmanuel Macron s'est entretenu au téléphone avec le président iranien. Il a ainsi exhorté ce dernier à "tout faire pour éviter une nouvelle escalade militaire" au Proche-Orient. En insistant : "Une nouvelle escalade militaire n'aurait d'intérêt pour personne, y compris l'Iran, et nuirait durablement à la stabilité régionale".

Macron en appelle à l'Iran pour influer sur les "acteurs déstabilisateurs" de la région

Emmanuel Macron a insisté sur la nécessité de préserver les populations civiles et demandé à l'Iran de "s'engager à appeler les acteurs déstabilisateurs qu'il soutient à la plus grande retenue pour éviter un embrasement". Le président français a réaffirmé la volonté de la France de chercher une solution qui puisse apporter "paix et sécurité dans la région".

Massoud Pezeshkian a également fait valoir ses requêtes. Selon les propos de la présidence iranienne, le chef d'État a demandé à ce que l'Occident cesse "immédiatement de vendre des armes et de soutenir" Israël. Car les tensions sont vives avec Tel-Aviv et ce, depuis l'assassinat du chef politique du Hamas Ismaïl Haniyeh et du responsable militaire du Hezbollah. Le second seulement ayant été revendiqué par Tsahal. L'Iran, tout comme le Hamas et le Hezbollah libanais, ont promis de riposter, suscitant une vive inquiétude de la communauté internationale.

publié le 7 août à 22h41, Ambre Deharo, 6Medias

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