Angleterre : des lettres anonymes de haine plongent un petit village dans la peur
© Pixabay (photo d'illustration)
La tranquillité de Shiptonthorpe, un petit village de 500 habitants situé dans le nord-est de l'Angleterre, est perturbée par un mystérieux corbeau qui envoie des lettres de menaces depuis deux ans. La police n'a toujours pas mis la main sur celui ou celle qui sème la terreur, rapporte la BBC, dimanche 22 septembre.
Qui pourrait bien en vouloir aux habitants de Shiptonthorpe ? Depuis 2022, l'atmosphère de ce petit village de 500 administrés situé dans le nord-est de l'Angleterre est plus que pesante. En cause, des lettres anonymes de haine envoyées à certains résidents, insultés voire menacés, indiquent nos confrères britanniques de la BBC, dimanche 22 septembre.
Une habitante était sous le choc après avoir reçu un courrier de la part du corbeau. "C'était ignoble, je l'ai déchiré. Je n'arrivais pas à croire d'où cela venait ni pourquoi je l'avais reçu", confie-t-elle à la BBC. "Il m'accusait d'être ce qu'on pourrait appeler une femme facile. Il disait que la seule façon pour moi d'arriver à quelque chose en politique serait de faire des choses inavouables aux hommes", poursuit celle qui s'était engagée pour devenir conseillère municipale à l'époque.
"J'espère que le cancer vous atteindra"
"Un nuage de vitriol est tombé sur Shiptonthorpe. C'est un village merveilleux, mais quelqu'un y a apporté du poison", déplore un autre habitant auprès de nos confrères. Lui aussi a reçu une lettre de menace. "Les gens viennent ici pour une vie tranquille, et tout cela est gravement endommagé par une ou deux personnes diaboliques", regrette-t-il. Un autre villageois aurait également reçu un courrier glaçant : "J'espère que le cancer vous atteindra". Dans ce climat hostile, certains ont préféré déménager pour fuir le corbeau. Des enquêtes ont été ouvertes, mais n'ont toujours pas permis de mettre la main sur celui ou celle qui sème la terreur dans le village, malgré l'inspection des vidéos de caméra-surveillance.
publié le 23 septembre à 12h10, Cédric Alexis, 6Medias
