France

Sites sensibles, personnes radicalisées… Gérald Darmanin fait le point sur la sécurité de la cérémonie d'ouverture des JO

© Abdullah Firas/ABACA

À trois mois des Jeux olympiques de Paris 2024, Gérald Darmanin s'est entretenu avec les préfets de la petite couronne de la capitale à propos du dispositif de sécurité de la cérémonie d'ouverture, lundi 15 avril. Le ministre de l'Intérieur a notamment rappelé sa position de fermeté concernant le suivi des personnes radicalisées, rapporte Le Parisien.

La cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024 se tiendra-t-elle sur la Seine comme prévu ? Pour la première fois, Emmanuel Macron a évoqué des plans de repli en cas de menace terroriste, lundi 15 avril. Le même jour, son ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a assisté à deux réunions à la préfecture de police de Paris au sujet de la sécurité de la cérémonie qui doit se tenir le 26 juillet prochain, rapporte Le Parisien.

La première réunion concernait la sécurisation des réseaux (transports, communication, eau, gaz, etc.). "Le ministre voulait faire un point de situation sur l'ensemble du dispositif mis en œuvre pour la cérémonie d'ouverture", confie l'un des participants au quotidien francilien. Les résultats de 100 audits permettant de renforcer la sécurité de plusieurs sites sensibles, comme des locaux de la SNCF, de la RATP et d'Orange, ont été présentés à Gérald Darmanin. Les tunnels d'accès à ces sites seront particulièrement surveillés le soir de la cérémonie d'ouverture, tout comme les catacombes et les égouts.

Près de 1 000 individus suivis de près à Paris

Le suivi des personnes radicalisées était au cœur des discussions lors de la seconde réunion qui s'est également tenue dans la matinée de lundi. Le Groupe d'évaluation départemental (GED) a rassemblé les préfets de la petite couronne (Hauts-de-Seine, Val-de-Marne, Seine-Saint-Denis) et Gérald Darmanin. "Le ministre a rappelé sa position de fermeté concernant le suivi de ces personnes radicalisées", raconte un participant à nos confrères. "Il a aussi demandé que les services continuent leur travail préventif, en association avec d'autres secteurs, comme les sports, ou l'éducation nationale, pour avoir des capteurs extrêmement fins de manière à pouvoir analyser les personnes radicalisées qui ne seraient pas encore identifiées", détaille-t-il. Selon les informations du Parisien, environ 1 000 individus seraient suivis de près dans la capitale, dont des mineurs de plus en plus nombreux.

publié le 16 avril à 10h10, Cédric Alexis, 6Medias

Liens commerciaux