France

Que des paroles ? Fabien Roussel s’agace, il ne “veut pas Dalida comme Premier ministre”

- © Capture d'écran RTL

Interrogé mardi 16 janvier sur RTL, Fabien Roussel a tourné en ridicule la volonté de Gabriel Attal de faire des classes moyennes le coeur de son action gouvernementale en dénonçant de simples “paroles”.

“Je ne veux pas Dalida comme Premier ministre. Des paroles, des paroles, des paroles…” Interviewé mardi 16 janvier au matin par RTL, Fabien Roussel n’a pas hésité à tourner en ridicule la promesse de Gabriel Attal de faire des classes moyennes le cœur de son action gouvernementale. Pour le secrétaire du Parti communiste français (PCF), cet engagement envers “ces femmes, ces hommes, ces familles qui se lèvent tous les matins pour aller travailler” ressemblerait à “des paroles” en l’air.

Des actes très concrets

Fabien Roussel en a profité également pour exiger du nouveau chef du gouvernement “des actes très concrets”. Selon lui, l’indexation de l’ensemble des salaires sur l’inflation est prioritaire : “Aujourd’hui, seul le Smic augmente, pas les autres salaires”, a-t-il déclaré. Afin de lutter contre cela, Fabien Roussel dit avoir lancé “une opération vérité sur les salaires”, consistant à récolter les bulletins de paie des salariés. Le député du Nord précise : “Je vais porter toutes ces fiches de paie au Premier ministre à qui j’ai demandé rendez-vous”.

Fabien Roussel se paie aussi Emmanuel Macron

Interrogé sur Emmanuel Macron, Fabien Roussel a dit attendre du président de la République “qu’il écoute les Français et qu’il réponde à leurs attentes”, alors que celui-ci doit donner une conférence de presse mardi soir.

Après avoir raillé les promesses de Gabriel Attal, le secrétaire du PCF n’a pas hésité à narguer le chef de l’État en faisant référence à sa prise de parole polémique sur l’affaire Depardieu, en décembre dernier : “Après son contre-feu Depardieu, peut-être que ce soir il va nous surprendre et prendre la défense d’Alain Delon ?” Une référence à la situation compliquée du comédien, dont les enfants se déchirent autour de son état de santé. Mais Fabien Roussel est parvenu à reprendre son sérieux : “Il (Emmanuel Macron, ndlr) a mis en place un gouvernement de privilégiés pour les privilégiés et ça serait bien qu’il se mette enfin à la défense du pouvoir d’achat des français."

publié le 16 janvier à 10h59, Suzanne Rublon, 6Medias

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