Mort de Nahel : Macron qualifie d'"injustifiables" les violences de la nuit passée
Depuis la mort de Nahel, les scènes de violences se multiplient en France. Le chef de l'État les a vivement dénoncées ce jeudi 29 juin.
Villeurbanne, Toulouse, Clamart… Des incendies et des attaques contre les forces de l’ordre ont été répertoriés pendant la nuit, en écho à la mort de Nahel. Ce jeune homme de 17 ans a été abattu par un policier mardi 27 juin après un refus d’obtempérer à Nanterre. Ce jeudi 29 juin, Emmanuel Macron a qualifié ces violences "d'injustifiables", rapporte BFMTV.
Les "attaques contre les institutions" qui se sont déroulées la nuit passée lors de différentes émeutes sont “injustifiables” pour le chef de l’Etat. Emmanuel Macron s’exprimait en ouverture de la cellule interministérielle de crise (CIC) qui a débuté à Beauvau.
La diffusion d’une vidéo sur les réseaux sociaux mercredi 28 juin a mis à mal les explications du policier. Ce dernier avait affirmé avoir tiré sur le véhicule qui lui fonçait dessus, prétextant la légitime défense. La garde à vue de l’agent a été prolongée mercredi.
"Pour moi les prochaines heures doivent conduire au recueillement et au respect, la marche blanche doit se faire sous ce signe", a ajouté Emmanuel Macron. La marche blanche doit avoir lieu ce jeudi à 14 heures devant la préfecture de Nanterre. “On fait une révolte s'il vous plaît pour mon fils, pour Nahel, on sera tous là merci", a annoncé la mère de Nahel, en diffusant l’appel à ce rassemblement sur les réseaux sociaux.
Emmanuel Macron a aussi assuré qu'il était également capital de "caractériser ce qui s'est passé ces dernières heures" et de "préparer les prochains jours." Une enquête a été ouverte pour homicide volontaire par le parquet de Nanterre.
publié le 29 juin à 09h30, Orange avec 6Medias
