Notre-Dame de Paris : la réponse de Rachida Dati aux critiques sur le projet de vitraux contemporains
© Blondet Eliot/ABACA
La ministre de la Culture, Rachida Dati, a répondu, lundi 30 décembre, sur son compte X, aux critiques visant le projet de vitraux contemporains de Notre-Dame de Paris. Selon elle, il s’agit de "querelles d’un autre âge".
Face aux nombreuses critiques concernant le choix d’Emmanuel Macron de confier la conception de nombreux vitraux de Notre-Dame de Paris à l’artiste contemporaine Claire Tabouret, la ministre de la Culture Rachida Dati a réagi. "L’effort admirable et collectif qui a permis la renaissance de Notre-Dame ne devrait pas être entaché par des querelles d’un autre âge", a-t-elle écrit sur son compte X, lundi 30 décembre. "Patrimoine et création doivent aller de pair", a-t-elle ajouté, relaie Ouest-France.
Rachida Dati a insisté sur le fait que l’annonce du chef de l’État venait d’une demande de l’archevêque de Paris Laurent Ulrich. "Notre-Dame doit demeurer un patrimoine inscrit dans la vie", a-t-elle conclu. Les nouveaux vitraux, qui seront installés fin 2026, vont remplacer six des sept baies du bas-côté sud, côté Seine, de l’architecte du XIXe siècle Eugène Viollet-le-Duc. Les vitraux originaux, qui n’avaient pas été endommagés par l’incendie, pourraient trouver place dans un musée ou un autre édifice religieux.
Une pétition lancée
Dans les colonnes de Ouest-France, Stéphane Bern s’était notamment agacé de la décision d'Emmanuel Macron. "Je n’ai rien ni contre Claire Tabouret ni contre les vitraux contemporains (...) Mais je leur suis favorable quand les anciens sont détruits ou détériorés", avait expliqué le journaliste et animateur.
Le projet de vitraux contemporains a reçu un avis défavorable de la Commission nationale du patrimoine et de l’architecture, qui reste consultatif. Une pétition a été lancée et a déjà recueilli plus de 250 000 signatures.
publié le 30 décembre à 18h35, Lilian Moy, 6Medias