France

Le gouvernement veut déployer un "filtre anti-arnaques" dès la fin de l'année

Le futur dispositif servira de "rempart contre les arnaques aux faux SMS", a indiqué sur Franceinfo Jean-Noël Barrot, le ministre délégué chargé de la Transition numérique, lundi 20 février.

L'exécutif veut mettre en place un "filtre anti-arnaques" sur Internet d'ici fin 2023. "Je travaille actuellement au développement d'un filtre anti-arnaques qui préviendra l'internaute lorsqu'il s'apprête à se diriger vers un site qui a été identifié comme un site à arnaques", dévoile sur Franceinfo Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de la Transition numérique, lundi 20 février.

Le futur dispositif sera "un rempart contre les arnaques aux faux SMS", poursuit-il auprès de nos confrères. "Nous assistons à une très forte progression de l'insécurité numérique. Qui n'a pas reçu de faux SMS sur le compte formation, sur Ameli ou sur les vignettes Crit'Air ? C'est insupportable", lance le ministre.

Le cyberscore, un autre outil pour lutter contre les arnaques

Une première version pourrait être disponible dès septembre, "à l'horizon de la Coupe du monde de rugby", précise sur Franceinfo Jean-Noël Barrot. Le filtre serait d'abord expérimental, avant d'être enrichi et généralisé "à l'horizon des Jeux olympiques de 2024". "Pendant les évènements internationaux, on voit typiquement les arnaques se multiplier", justifie-t-il.

En plus du filtre "anti-arnaques", le gouvernement mise sur un autre outil : le cyberscore. "Il s'agit pour les sites Internet qui sont les plus consultés par les Français d'avoir un indicateur qui va du vert au rouge et qui précise à l'internaute si les données personnelles ou si les données de paiement qu'il va déposer sur ce site sont bien sécurisées", détaille le ministre. Ce dispositif, en cours de développement, pourrait aussi voir le jour à la fin de l'année 2023.

publié le 20 février à 15h00, Orange avec 6Medias

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