Punaises de lit : la psychose de 2023 causée par la Russie ? La France accuse !
L’affolement causé par la propagation de punaises de lit dans la capitale, fin 2023, aurait été amplifiée par des comptes russes sur les réseaux. L'objectif : déstabiliser l’opinion publique française sur le conflit russo-ukrainien, a rapporté le ministre délégué chargé de l'Europe à la matinale de TF1.
Au cinéma, dans le métro ou encore dans les bureaux de La Défense, pendant plus d’un mois, fin 2023, tous les Parisiens ont été témoins de l’affolement causé par les punaises de lit. L’invasion de ces bestioles a créé une réelle psychose qui s’est étendue à d’autres grandes villes et la Russie en serait en partie responsable. C’est ce qu’a affirmé Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de l'Europe, sur le plateau de la matinale de TF1, vendredi 1er mars. “La polémique des punaises de lit, qui a été artificiellement amplifiée sur les réseaux sociaux [...] a été très largement amplifiée par des comptes liés au Kremlin", a-t-il ainsi déclaré.
Des comptes internet d’origine russe
Un lien entre cette psychose et Moscou a été mis en exergue par le VIGINUM, un service technique et opérationnel de l’État chargé de la vigilance et de la protection contre les ingérences numériques étrangères créé en 2021. Depuis le début de la guerre russo-ukrainienne, sa mission a été, entre autres, de “détecter ces manœuvres qui visent à déstabiliser l'opinion publique en France et à affaiblir le soutien public à l'Ukraine", a expliqué Jean-Noël Barrot.
Dans l’affaire des punaises de lit, concernant certains comptes qui ont contribué à attiser la polémique sur les réseaux sociaux, “il a été établi qu’ils sont d'inspiration ou d'origine russe, avec même un lien faux créé entre l'arrivée de réfugiés ukrainiens et la diffusion des punaises de lit”, a précisé le ministre.
publié le 1 mars à 13h01, Sophie Eygué, 6Medias
