"Il n'y aura pas d'augmentation des taxes sur le gaz", tranche la porte-parole du gouvernement
© Morissard Aurelien/ABACA - Maud Bregeon à l'Élysée, le 1er octobre.
Maud Bregeon a affirmé dimanche 13 octobre, sur BFMTV, qu'il n'y aurait pas de hausse de la fiscalité sur le gaz. Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, avait annoncé une augmentation vendredi, avant d'être contredite par le ministre du Budget, Laurent Saint-Martin.
Le gouvernement a tranché la question du prix du gaz. Dimanche 13 octobre, la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a annoncé sur BFMTV qu'il n'y aurait pas de hausse des taxes sur le gaz. Le flou demeurait sur cette question depuis que la ministre de la Transition écologique et de l'énergie, Agnès Pannier-Runacher, avait affirmé vendredi que le gouvernement proposerait "une hausse de la fiscalité sur le gaz", via un amendement au projet de loi de finances.
Le lendemain, elle avait déjà été contredite par le nouveau ministre du Budget, Laurent Saint-Martin. "Je n'y suis pas favorable", avait-il réagi sur TF1. Une position confirmée par Maud Bregeon, donc. "Il n'y aura pas d'augmentation des taxes sur le gaz, c'est la position du gouvernement", a-t-elle tranché. "Cette taxe, la TICGN, a doublé en début d'année dernière. Si on augmentait à nouveau cette taxe début 2025, ce sont les Français qui paieraient de plein fouet l'augmentation de cette taxe, ce qui n'est pas le cas de l'électricité car les prix ont baissé."
Le gaz moins vert que l'électricité, mais moins taxé
Pourtant moins vertueux écologiquement que l'électricité, le gaz restera donc moins taxé. De quoi interroger sur les ambitions du gouvernement en la matière ? Maud Bregeon estime que "l'écologie punitive (...) n'est pas la solution" et se défend : "La transition énergétique doit être acceptée et acceptable et ça ne peut pas passer par de l'argent qu'on irait chercher dans la poche des Français. Il y a 12 millions de Français qui se chauffent au gaz."
La porte-parole du gouvernement a en outre affirmé que la facture d'électricité de 80% de Français qui sont au tarif réglementé allait "diminuer d'environ 10% en début d'année prochaine. (...) Pour les 20% restants qui sont aux prix du marché, ils ont en réalité déjà bénéficié depuis le début des baisses des cours de l'électricité. Ce qui n'est pas le cas de ceux qui sont au tarif réglementé."
publié le 13 octobre à 14h25, Emmanuel Davila, 6Medias