Fonction publique : à quoi faut-il s'attendre pour la journée de grève prévue le jeudi 5 décembre ?
© Villette Pierrick/ABACA
Comme le relate BFMTV, lundi 2 décembre, de nombreuses perturbations sont attendues jeudi lors de la journée de mobilisation de la fonction publique, à l'appel de plusieurs syndicats.
La France devrait tourner au ralenti jeudi 5 décembre. Comme le rapporte BFMTV, lundi 2 décembre, une journée nationale "d'action" et de "grève" est organisée jeudi 5 décembre dans la fonction publique, à l'appel de nombreux syndicats (CGT, CFDT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC et FA-FP). Le syndicat FO préfère de son côté opter pour une grève reconductible. Les manifestants fustigent les réponses données par le ministre de la fonction publique, Guillaume Kasbarian concernant les pistes du gouvernement pour dégager des économies dans l'administration.
"Gel des salaires, 3155 suppressions de postes, jours de carence, mépris et prof-bashing… les raisons de la colère sont multiples pour les personnels", déplore le FSU-SNUipp, dans un communiqué relayé par nos confrères. Pour cette journée de mobilisation soutenue par les syndicats de l’Éducation nationale, de nombreuses classes risquent d'être fermées dans l'Hexagone. En raison de la grève généralisée des personnels éducatifs, les cantines de certains établissements scolaires fermeront également leurs portes.
L'hôpital et les polices municipales également en grève
Alors que la fonction publique emploie cinq millions d'agents, les perturbations ne concerneront pas simplement les établissements scolaires. Jeudi 5 décembre, l'hôpital répondra également à l'appel dans le cadre d'un préavis de grève reconductible déposé fin octobre. De nombreux soignants, comme ceux de l'hôpital des Charpennes à Villeurbanne, ont d'ores et déjà annoncé faire grève. Les polices municipales seront également mobilisées tout comme les services administratifs dans les mairies et conseils départementaux et régionaux. Les services des Centres des impôts et des finances publiques seront également à l'arrêt.
publié le 2 décembre à 16h22, Quentin Marchal, 6Medias