France

Fausses alertes à la bombe : Éric Dupond-Moretti hausse le ton

© Paoloni Jeremy/ABACA

Face aux fausses alertes à la bombe qui pullulent ces derniers jours, le ministre de la Justice, Éric Dupond-Moretti hausse le ton en passant un message aux fauteurs de troubles. Le garde des Sceaux indique que ces derniers seront retrouvés et devront répondre de leurs actes.

C'est un phénomène qui prend de l'ampleur depuis une semaine. Depuis plusieurs jours, et notamment depuis l'attaque au couteau qui a coûté la vie à Dominique Bernard, un professeur de lettres du collège-lycée Gambetta-Carnot d'Arras, les fausses alertes à la bombe se multiplient partout en France. Des plaisanteries qui ne semblent pas être du goût d'Éric Dupond-Moretti qui hausse le ton, rapporte le quotidien local L'Indépendant. "Ces petits plaisantins, ces petits guignols, qui s'amusent avec ces menaces, fausses en l'occurrence seront retrouvés et punis", a indiqué le garde des Sceaux au micro de BFMTV.

Lycées, monuments, aéroports

Dans un premier temps, les établissements semblaient être la cible privilégiée des fauteurs de troubles, avec plus de la moitié des départements concernés par le phénomène. Pourtant, ces derniers jours, les monuments historiques à l'instar du musée du Louvre et du château de Versailles sont pris pour cible, de même que les aéroports, comme cela a été le cas à Lille-Lesquin, Beauvais, Nantes ou encore Bordeaux, mercredi et ce jeudi 19 octobre.

En déplacement dans l'Essonne en marge de l'inauguration du centre de détention rénové de Fleury-Mérogis, Éric Dupond-Moretti, empreint de fermeté a indiqué que : "Les gamins qui s'amusent à faire ça seront retrouvés et punis." Et de préciser : "Leurs parents seront tenus de rembourser les dommages et intérêts liés à ces actes."

Si plusieurs moyens peuvent être utilisés, du simple SMS à l'appel anonyme en passant par un message sur les réseaux sociaux, les auteurs de ces fausses alertes risquent gros. "Le fait de communiquer ou de divulguer une fausse information dans le but de faire croire qu'une destruction, une dégradation ou une détérioration dangereuse pour les personnes va être ou a été commise", est puni d'une peine d'emprisonnement de deux ans et 30 000 euros d'amende, explique la chaîne d'information en continu.

publié le 19 octobre à 11h28, Kévin Comby, 6Medias

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