Une cinquantaine d'arbres abattus : son projet immobilier fait polémique, le neveu de Brigitte Macron attaqué en justice
© Blondet Eliot/ABACA
Jean-Alexandre Trogneux, neveu de Brigitte Macron, est au cœur d'une polémique concernant son projet immobilier au Touquet. Ses futurs voisins, opposés à l'abattage de plusieurs arbres rares, ont déposé des recours en justice pour empêcher la construction.
Dans la famille de Brigitte Macron, on demande le neveu : Jean-Alexandre Trogneux. Ce proche de la Première dame a pour projet de construire une maison avec piscine au Touquet-Paris-Plage, mais ses futurs voisins immédiats ont déposé plusieurs recours en justice pour faire barrage à cette construction. La raison ? L'abattage de 56 arbres, certains rares, qui préoccupe le voisinage, rapporte le site Actu Pas-de-Calais.
Le tribunal administratif de Lille a tranché début octobre, retoquant les réclamations du couple de voisins, au motif que "l’abattage des arbres concernés a été décidé en raison de leur état sanitaire qui ne permettait plus de garantir leur maintien en sécurité". La mairie a par ailleurs indiqué que 86 nouveaux arbres allaient être plantés pour compenser la perte d'espèces végétales engendrée par la construction de la maison de Jean-Alexandre Trogneux.
"L’emprise du projet immobilier a été réduite pour minimiser son impact sur les parcelles voisines et favoriser une intégration paysagère harmonieuse. Ces choix illustrent la volonté de la ville de concilier développement urbain et préservation de la biodiversité", a par ailleurs indiqué la mairie du Touquet-Paris-Plage auprès du site Actu Pas-de-Calais.
Des espèces d'oiseaux menacées par le projet immobilier du neveu de Brigitte Macron ?
Selon La Voix du Nord, les voisins n'ont pas seulement mis en cause l'abattage des 56 arbres, mais aussi la destruction d'une espèce de fleur protégée ainsi que la mise en danger de 11 espèces d'oiseaux.
Les recours déposés en justice ont, jusque-là, tous été rejetés, les travaux ayant déjà débuté au moment des premières requêtes. Toutefois, une procédure judiciaire est toujours en cours.
publié le 11 octobre à 12h47, Maeliss Innocenti, 6Medias