Attaque du Hamas en Israël : les familles des victimes réclament l’interdiction de LFI à l’hommage national
© Abdullah Firas/ABACA - La présidente du groupe de la France Insoumise à l'Assemblée nationale, Mathilde Panot.
Dans une missive adressée à Emmanuel Macron, cinq familles de victimes de l’offensive du Hamas ont déploré que le parti de gauche ne l’ait pas qualifié d’"organisation terroriste". Un hommage sera rendu le 7 février prochain, a rapporté Le Parisien.
Près de quatre mois après l’émoi suscité par l’attaque du Hamas en terre d’Israël, les familles des victimes franco-israéliennes réclament l’interdiction de la venue de La France Insoumise (LFI) à l’hommage national prévu par Emmanuel Macron. Cinq d’entre elles l’ont fait savoir dans une lettre adressée mardi 30 janvier au chef de l’État, comme l’a rapporté Le Parisien. Cette cérémonie sera organisée le 7 février prochain à l’hôtel des Invalides, à Paris.
Cette missive, co-signée par les familles et le collectif No Silence, rappelle que "La France Insoumise et ses représentants n’ont jamais voulu condamner ni reconnaître le Hamas comme une organisation, bras armé du Djihad islamique". À la suite de l’attaque perpétrée par le mouvement islamiste palestinien sur le sol israélien, le 7 octobre 2023, la position du parti de gauche avait suscité des critiques, notamment au sein de la Nupes.
Présence de Mathilde Panot
Pourtant, LFI a émis le souhait de participer à l’hommage national présidé par Emmanuel Macron, comme l’a annoncé Mathilde Panot. La cheffe de file des députés insoumis, qui sera présente aux Invalides, a également demandé au président de la République de "rendre hommage à l’ensemble des victimes françaises de cette guerre au Proche-Orient". En riposte à l’offensive du Hamas, Israël continue de mener des bombardements sur Gaza. Plusieurs pays réclament un cessez-le-feu. L’Onu a répété à plusieurs reprises que la situation humanitaire s’avérait "catastrophique".
Le bilan des victimes françaises de l’offensive du Hamas s’établit à 42 personnes, selon le ministère de l’Intérieur. Trois ressortissants français seraient encore aux mains de l’organisation palestinienne. Le Quai d’Orsay réclame leur libération.
publié le 31 janvier à 07h00, Antoine Grotteria, 6Medias