France

Après avoir ému les réseaux, Colombe a trouvé du travail au Centre communal d’action social de Perpignan

Le maire RN de Perpignan Louis Aliot a annoncé, mardi 7 mai, que Colombe, qui avait ému les réseaux sociaux après avoir déclaré avoir du mal à vivre, allait commencer à travailler "dès juin" au Centre communal d’action social de la ville.

Après avoir été poussée vers la sortie par Les Restos du cœur, Colombe a obtenu l’aide du maire de Perpignan (Pyrénées-Orientales). En effet, Louis Aliot a publié une vidéo sur son compte X, mardi 7 mai, où il annonce que la femme de 60 ans "commencera (à travailler) au CCAS (centre communal d'action sociale) de la ville dès le mois de juin", rapporte Le Figaro. "Son cas n'est pas unique et il faut continuer à se battre pour aider les plus vulnérables de nos compatriotes", a ajouté le vice-président du Rassemblement national.

On avait découvert Colombe, qui se présentait comme bénévole aux Restos du cœur, en marge du meeting du parti du 1er-Mai dans la ville des Pyrénées-Orientales. Lors d’une interview accordée à TF1, elle avait poussé un cri de détresse. "Je suis au RSA et on a du mal à vivre, on ne peut pas payer les factures, on a les huissiers, on a les menaces de tout", s’était-elle désolée. La vidéo, largement diffusée sur les réseaux sociaux, avait suscité de nombreuses réactions politiques.

Réintégrée par Les Restos du cœur

Elle avait été poussée vers la sortie par Les Restos du cœur, qui ont considéré sa prise de parole comme une violation du principe de neutralité de la charte de l’association. Mais, face à la polémique, elle avait été réintégrée, lundi 6 mai.

"C’est une citoyenne comme une autre, a assuré Louis Aliot. C'est une dame au très grand cœur et qui ne fait pas de politique. Mais elle a l’âme chevillée au corps, l'entraide et la solidarité en elle." L’élu a également démenti toute récupération politique : "Elle aurait été communiste que ça aurait été pareil."

publié le 7 mai à 17h46, Lilian Moy, 6Medias

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