France

Accident mortel d’un minibus : "Ça criait de partout", témoigne l’un des premiers intervenants

© Capture d'écran BFMTV - Le minibus impliqué dans l'accident.

Un enfant de 12 ans a perdu la vie lors d'un accident de minibus survenu vendredi 25 août, en fin de journée. Arrivé sur les lieux en premier, Ludovic un père de famille accompagné de sa fille, est revenu auprès de BFMTV sur ce qu'il a vu.

Il y a des images qui marquent, et celles-ci, Ludovic n'est pas près de les oublier. Arrivé en premier sur les lieux de l'accident de minibus qui a coûté la vie à un enfant de 12 ans, vendredi soir, l'homme est revenu sur cette terrible fin d'après-midi auprès de nos confrères de BFMTV. Celui qui avoue "avoir mal dormi", explique qu'il se trouvait en voiture avec sa fille Jade âgée de 13 ans, lorsqu'il a aperçu le minibus renversé dans le fossé. "On est vite descendus, ça criait de partout", se rappelle-t-il. Rapidement contactés, à 17h44 précises, les pompiers, d'abord au nombre de deux puis de 51, ont été dépêchés sur place accompagnés du Samu et d'une vingtaine de gendarmes pour porter assistance aux victimes.

"C'était assez stupéfiant, assez spectaculaire"

Encore visiblement ébranlé par les images de l'accident, Ludovic indique avoir vu le conducteur du minibus "en sang", après s'être à priori extirpé seul de l’habitacle. "Il tournait, il criait tout seul, il était complètement déphasé à mon avis", explique-t-il. Arrivés au chevet des sept petites victimes âgées de 10 à 13 ans, en plus du conducteur, les secours ont sollicité l'aide de Ludovic et sa fille pour pratiquer les premiers soins. Le père de famille rapporte avoir aidé "à tenir les perfusions" tout en tentant de garder les enfants "éveillés". "On nous disait : 'il faut leur parler'. Il y a eu des massages cardiaques, ça criait. C'était assez stupéfiant, assez spectaculaire."

Placé en garde à vue lorsque son état de santé l'a permis, le conducteur du minibus âgé de 26 ans inconnu des services de police, fait l'objet d'une enquête pour "homicide involontaire" et "blessures involontaires". Le procureur de la République d'Agen, Olivier Naboulet, tient toutefois à préciser qu'il n'avait pas consommé d'alcool. Selon les premiers éléments de l'enquête, le minibus aurait traversé "toute la chaussée" avant de venir "percuter violemment un parapet en béton".

publié le 26 août à 18h40, Kévin Comby, 6Medias

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