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A 86 ans, ce réparateur de vélo ne veut pas prendre sa retraite

Mario Bonotti est réparateur de vélos dans son atelier à Boulzicourt (Ardennes). A 86 ans, il aime ce qu’il fait et ne souhaite pas prendre sa retraite, racontent France 3 et Ouest-France.

A l’heure où une majorité de Français s’oppose à la retraite à 64 ans, Mario Bonotti fait office d’ovni. À 86 ans, ce passionné est toujours à la tête de son atelier de réparation de vélos installé à Boulzicourt (Ardennes). Et pas question de s’arrêter pour le moment, témoigne-t-il auprès de France 3 Champagne-Ardenne.

“Mon métier, c’est ma passion. Je suis toujours en pleine forme et je me lève chaque matin avec le sourire car je sais que je vais ouvrir mon magasin. Alors pourquoi arrêter ?”, a-t-il expliqué à Ouest-France.

De 9 h à 19 h, du mardi au samedi

Petit, Mario participait à des compétitions de course cycliste pendant environ quinze ans. Pourtant, ce n’est pas dans le milieu du deux-roues qu’il a lancé sa vie professionnelle. Dès ses 14 ans, il a été formé en tant qu’alternant au métier d’ajusteur-outilleur, et a appris à fabriquer et entretenir des outils nécessaires à la production de pièces en grande série pour l’industrie. Ce n’est que plus tard qu’il s’est spécialisé dans la mécanique et plus précisément dans le monde du cycle, lui qui a “toujours aimé le vélo”, “c’est un peu mon dada”, a-t-il raconté tout sourire à Ouest-France. En 1965, c’est l’apogée, avec le rachat de la boutique où il se trouve encore.

Après plus de 70 ans d'activité, le gérant enchaîne toujours les semaines à rallonge : cinq jours par semaine, du mardi au samedi, et dix heures par jour. Le rideau de sa boutique s’ouvre à 9 h et se referme à 19 h. “Ce n’est pas très dur physiquement. Je ne ressens pas la fatigue”, assure Mario Bonotti. Il tient sa boutique avec sa femme Bernadette, âgée de 79 ans, une ancienne employée du trésor public qui s’occupe principalement de la partie informatique.

S’ils n’ont pas l’intention de prendre leur retraite bientôt, tous deux concèdent devant les caméras de France 3 que leur situation leur est propre. “Tout le monde ne travaille pas dans le même contexte”, remarque Bernadette. Et son mari de compléter : “Il y a peut-être des corps de métiers beaucoup plus difficiles que d’autres.”

publié le 23 février à 10h22, Orange avec 6Medias

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