Faits divers

"Bobo dehors, va vivre à la campagne" : plusieurs vélos crevés à Marseille avec un autocollant polémique

© ANDBZ/ABACA - Des vélos stationnés à Marseille. (image d'illustration)

Une dizaine de vélos ont vu leurs pneus être crevés, fin mai, dans les rues de Marseille. Chacune portant un autocollant sur lequel était inscrit "Bobo dehors, va vivre à la campagne", rapporte "Le Figaro", jeudi 5 juin.

C'est une menace qui ne manque pas d'inquiéter les riverains dans la cité phocéenne. Comme le rapporte Le Figaro, jeudi 5 juin, une dizaine de vélos ont été vandalisés dans le 5e arrondissement Marseille, dans la nuit du vendredi 24 au samedi 25 mai. En plus des crevaisons de pneus, des autocollants portant le message "Bobo dehors, va vivre à la campagne" ont été laissés sur les vélos.

"En parcourant la rue, je me suis aperçu qu'il y avait une dizaine de vélos qui avaient eu le même traitement avec l'autocollant et un pneu crevé, soit avant, soit arrière. Même si ce n'est pas une atteinte ultraviolente, c'est le symbole que ça représente. Je me sens attaqué alors que je n'ai pas trop l'impression de faire du mal à grand monde", a réagi l'une des victimes auprès du Parisien.

"Cette histoire va faire la promotion du vélo"

Sur les réseaux sociaux, de nombreux internautes marseillais ont partagé des photos de l'autocollant polémique retrouvé sur les vélos aux pneus crevés ou dégonflés. L’auteur de ces dégradations n’est toujours pas identifié mais a provoqué l'ire du maire des 4e et 5e arrondissements de Marseille, Didier Jau (EELV). "C'est un acte débile et inacceptable. Le vélo, c'est une solution, c'est bon pour la planète et également pour le budget, et c'est un moyen de se déplacer efficacement", a fustigé l'édile auprès du Figaro.

"À Marseille, dès que l’on remplace un stationnement de voiture par un emplacement à vélos, cela suscite des réactions. Cette histoire va faire parler d'elle-même et même faire la promotion du vélo", a de son côté réagi Cyril Pimentel, directeur du collectif Vélos en ville à Marseille, qui estime que la suppression de plusieurs places de stationnement de voitures en faveur des vélos, pourrait être à la raison de ces dégradations.

publié le 5 juin à 12h45, Quentin Marchal, 6Medias

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