"Inflexible face à l'odieux antisémitisme" : Emmanuel Macron s'insurge après la découverte de tags au Mémorial de la Shoah
© Blondet Eliot/ABACA - Emmanuel Macron s'insurge après la découverte de tags au Mémorial de la Shoah
Emmanuel Macron a rappelé, sur le réseau social X, que "la République demeurera inflexible" après la dégradation du "Mur des Justes" à l'extérieur du mémorial de la Shoah, dans la nuit du lundi 13 au mardi 14 mai, a fait savoir Le Figaro.
Dans la nuit du lundi 13 au mardi 14 mai, des individus cagoulés ont dégradé le "Mur des Justes" à l'extérieur du Mémorial de la Shoah en taguant des mains rouges, déclenchant l'émoi de la communauté juive et de la classe politique, à commencer par Emmanuel Macron, a indiqué Le Figaro.
Sur le réseau social X, le président de la République a ainsi dénoncé cet acte : "Dégrader le Mur des Justes parmi les Nations, barrage des Lumières contre le nazisme, c'est porter atteinte à la mémoire de ces héros comme à celle des victimes de la Shoah." Et de promettre que "la République, comme toujours, demeurera inflexible face à l'odieux antisémitisme."
Une enquête ouverte
La présidente du groupe Rassemblement national à l'Assemblée, Marine Le Pen, a également dénoncé une "infâme banalisation d'un antisémitisme assumé", portée par "l'idéologie islamiste mortifère et les discours nauséabonds de l'extrême-gauche". Selon le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), ces tags "résonnent comme un cri de ralliement haineux contre les Juifs."
Une enquête a été ouverte pour dégradations aggravées après des "mains rouges" sur le "Mur des Justes", a fait savoir Le Nouvel Obs, se faisant l'écho du parquet de Paris : "L'enquête portant sur l'infraction de dégradations volontaires sur un bien classé et en raison de l'appartenance à une nation, ethnie, race ou religion, a été confiée à la Sûreté Territoriale de Paris". Une dizaine d’autres lieux ont également été tagués dans le quartier du Marais.
publié le 15 mai à 18h35, Guillaume Dosda, 6Medias