"Je ne m’arrêterai jamais de travailler" : dans le Bas-Rhin, un pizzaïolo de 84 ans force le respect
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Méziane Yaici, un octogénaire résidant à Brumath, prépare des pizzas depuis 2007 après avoir passé toute une vie à travailler. Pour autant, ce natif d'Aït Bouada, en Algérie, n’est pas prêt de s’arrêter, rapporte France 3 Alsace.
Méziane Yaici a-t-il percé le secret de jouvence ? À 84 ans, l’homme, arrivé d’Algérie en 1948, n’a pas encore prévu de se reposer. Le propriétaire de la petite pizzeria Le Spontino, à Brumath, commune située à une vingtaine de kilomètres de Strasbourg dans le Bas-Rhin, ne jure que par le travail, rapporte France 3 Alsace.
Et pour cause, selon Méziane, "le travail, c'est la santé", confie-t-il à la chaîne. Tantôt briqueteur, vendeur sur les marchés, de prêt-à-porter ou encore travailleur dans une usine de pâte à papier, il a connu de très nombreux boulots, précise France 3. Ses "valeurs du travail", Méziane Yaici les doit au comédien et metteur en scène Jean Marais, son ami, dont il conserve le souvenir précieux.
"Je travaille seul et j’y tiens"
Après une vie passée à travailler, Méziane a dû prendre une retraite anticipée en 1996, pour cause de facteurs de pénibilité. Mais pas question pour lui de rester les bras croisés. "Je pense que je ne m’arrêterai jamais de travailler, ou alors, il faudrait que je ne puisse plus marcher. Je ne pourrais pas rester à rien faire, je deviendrais fou", martèle-t-il auprès de France 3. Alors qu’il avait entrepris un premier projet dans la restauration, avec l’ouverture d’une pizzeria à Strasbourg, il décide de renfiler le tablier et ouvre son établissement à Brumath en 2007.
Aujourd’hui, malgré son âge, il débite des pizzas par dizaines, du mercredi au dimanche, mais uniquement le soir et à emporter, indique Le Parisien. À la carte, une trentaine de recettes. "Je travaille seul et j’y tiens. Le matin je fais les courses pour les matières premières, ensuite en début d’après-midi, je prépare mes pâtes et à partir de 17h30 je prends mes premières commandes", souligne-t-il auprès du quotidien francilien.
publié le 8 décembre à 12h40,
