Les signalements pour ruptures de stocks de médicaments en hausse en 2023
© ANDBZ/ABACA - La hausse est même de 128% depuis 2021.
Les pénuries de médicaments ne sont pas terminées, elles se sont même aggravées, selon actu.fr. L’Agence nationale de sécurité du médicament a enregistré en 2023 4 925 déclarations, une augmentation de 30% par rapport à 2022.
La pénurie de médicaments s'est aggravée en 2023, avec 30,9 % d'augmentation de déclarations auprès de l'Agence nationale de sécurité du médicament, selon actu.fr. C'est même une explosion comparé à 2021, avec une hausse de 128%. En termes de chiffres, l'Agence a reçu 4.925 déclarations en 2023, contre 3.761 en 2022 et 2.160 en 2021.
[EMBED url=" "]
Des chiffres à minorer : un même médicament peut faire l'objet de plusieurs signalements par les professionnels vendant le produit, au cours d'une même année. Cela augmente donc les chiffres artificiellement. Mais près de la moitié – 40 % exactement – des signalements ont été suivis de mesures pour pallier la pénurie : importation, limiter l'achat, etc.
L'ANSM égraine les différentes causes auprès de nos confrères : "Difficultés survenues lors de la fabrication des matières premières ou des produits finis, défauts de qualité sur les médicaments, capacité de production insuffisante, morcellement des étapes de fabrication"... "Les médicaments cardio-vasculaires, les médicaments du système nerveux, les anti-infectieux et les anti-cancéreux sont plus particulièrement représentés", précise-t-elle.
Des molécules étroitement surveillées
Certaines molécules sont particulièrement surveillées pour éviter une pénurie totale. Cette surveillance a permis de connaître une amélioration de l'approvisionnement concernant l'amoxicilline, l'antibiotique le plus courant. L’azithromycine et la cefpodoxime pédiatrique connaissent désormais le même traitement.
Les corticoïdes et le paracétamol sont également scrutés de près pour éviter toute rupture de médicaments en plein hiver.
publié le 27 janvier à 17h29, Martin Pereira, 6Medias