Arrêts maladie, prix du tabac, hausse des mutuelles… Ce qui change pour la santé en 2024
© Sebadelha Julie/ABACA (Photo d'illustration)
Au 1er janvier 2024, plusieurs nouveautés ont fait leur apparition en matière de santé. Parmi elles, la limitation des arrêts de travail, la prise en charge des bilans santé ou encore la revalorisation de certaines prestations de la Sécurité sociale.
Depuis le 1er janvier 2024, plusieurs modifications sont à prendre en compte dans le domaine de la santé, rapporte La Dépêche, dimanche 7 janvier. Le quotidien régional cite tout d’abord la hausse du tarif des mutuelles, expliquée par la diminution des remboursements des soins dentaires et l’augmentation du prix des consultations des professionnels de santé. Selon le quotidien régional, les mutuelles ont ainsi augmenté de 8 à 12 % en moyenne, que ce soit pour les contrats individuels ou pour les contrats collectifs.
Autre augmentation, celle du prix du tabac, indique Actu.fr. En fonction des marques et de la quantité, les cigarettes et le tabac à rouler connaissent une hausse entre 50 centimes et 1 euro. À titre d’exemple, le paquet de vingt unités de Marlboro Rouge, majoritairement consommé en France, est passé de 11,50 euros en 2023 à 12,50 euros au 1er janvier 2024.
Bilans, remboursements et tests en pharmacie
Le 29 décembre dernier, dans un communiqué, le ministère de la Santé a également annoncé des changements concernant la réglementation des arrêts de travail. Désormais, "la durée des arrêts pouvant être prescrits ou renouvelés en téléconsultation et celle des arrêts plus longs nécessitant un examen physique est limitée à trois jours", précise le ministère. Aussi, il n’y aura plus de prise en charge de la part de la Sécurité sociale pour un arrêt inférieur à trois jours, souligne La Dépêche. Plus de retenues sur salaire, en revanche, pour les femmes concernées par une interruption spontanée de grossesse ou une fausse couche.
Pour les personnes dont l’âge se situe entre 18 et 25 ans, 45 et 50 ans, 60 et 65 ans et 70 et 75 ans, des bilans de prévention pourront être proposés par les professionnels et seront complètement pris en charge par l’Assurance-maladie, poursuit la note du ministère.
Parmi les autres changements, la revalorisation de diverses prestations de la Sécurité sociale, le remboursement des protections périodiques réutilisables pour les femmes de moins de 25 ans ou encore la possibilité de réaliser des tests en pharmacie pour les angines sans ordonnance. Ce qui permettra notamment de délivrer au patient, en cas de test positif, des médicaments de nouveau sans ordonnance. Enfin, certains médicaments pourront être vendus à l’unité en cas de pénurie ou de risque de rupture de stock.
publié le 7 janvier à 15h50, Théo Rampazzo, 6Medias