Elle détourne 200 000 euros… et convie ses ex-patrons escroqués à son mariage !
© Pixabay (photo d'illustration)
Une femme de 37 ans a comparu devant le tribunal correctionnel de Carcassonne (Aude), mercredi 6 décembre, pour "escroquerie et abus de confiance". Cette ancienne salariée d'une étude d'huissiers a détourné 200 000 euros pour sauver de la précarité un SDF, dont elle est tombée amoureuse, rapporte La Dépêche.
Son histoire pourrait donner des idées à des scénaristes en panne d'inspiration pour un prochain film. En voulant sauver un SDF de la précarité, une ancienne salariée d'une étude d'huissier, située à Carcassonne (Aude), a détourné 200 000 euros au total durant deux ans, relaie La Dépêche. La femme de 37 ans est tombée amoureuse de cet homme accro à l'alcool et à la drogue. Avec son argent personnel, elle a d'abord décidé de lui payer l'hôtel et de subvenir à tous ses besoins. Mais elle s'est vite retrouvée dans le rouge financièrement, s'endettant avec des crédits à la consommation.
La trentenaire, diplômée d'un master de droit, a ensuite franchi la ligne rouge. Entre mai 2019 et décembre 2021, elle a détourné pas moins de 220 chèques à son profit, avec un mode opératoire pourtant très simple. Elle changeait au stylo le destinataire des chèques, sans que sa banque ni ses patrons s'en rendent compte. "Nous n'avions plus rien à manger, même pas de papier toilette. J'ai commencé à détourner les premiers chèques quand j'ai vu que l'on ne s'en sortirait pas", a confié l'ex-salariée, relayée par nos confrères.
Condamnée à un an de prison avec sursis
Avec cet argent détourné, la jeune femme a pu s'offrir des voyages et des week-ends dans des châteaux avec son amoureux. Et elle ne s'est pas arrêtée là. Pour son mariage de luxe, elle a même décidé d'inviter ses anciens collègues et patrons ! Mais ces derniers ont finalement découvert l'escroquerie, et la trentenaire s'est livrée au commissariat pour reconnaître les faits.
Mercredi 6 décembre, celle qui travaille aujourd'hui dans une coopérative agricole a comparu devant le tribunal correctionnel de Carcassonne pour "escroquerie et abus de confiance". Elle a finalement été condamnée à un an de prison avec un sursis simple. Désormais, elle ne souhaite qu'une chose : "Que l'on me laisse l'opportunité de rembourser", a-t-elle déclaré.
publié le 8 décembre à 18h00, Cédric Alexis, 6Medias