Éducation : les fausses alertes à la bombe de plus en plus fréquentes dans les établissements scolaires
© Yona Rosa / Panoramic (Photo d'illustration)
Selon RTL, 42 établissements du secondaire ont été évacués à la suite de menaces et fausses alertes à la bombe depuis la rentrée. Plus d’une centaine d’enquêtes ont été ouvertes en 2023.
Un phénomène qui gangrène la rentrée scolaire. Depuis le début du mois de septembre et le retour en cours, 42 établissements du secondaire ont dû être évacués après des menaces d’attentat et autres alertes à la bombe, rapporte RTL, vendredi 22 septembre. Une situation inquiétante vécue pas plus tard que la semaine dernière dans la Métropole de Rouen, où les élèves de six collèges et lycées ont dû quitter les lieux en pleine journée.
Toutes ont un modus operandi similaire, soit l’envoi par mail de menaces ou le piratage des Espaces numériques de travail, précise RTL. Des actes qui auraient pour but de déstabiliser la scolarité et dont les auteurs seraient des jeunes hackers, poursuit la radio.
De jeunes auteurs mis en examen
S'il semble donc que ces fausses alertes n’aient aucun lieu avec une réelle menace, rien ne peut être pris à la légère. D’autant que le phénomène n’est pas récent. Selon un bilan établi par la Direction générale de la police nationale (DGPN) et relayé par RTL, plus de 100 enquêtes ont été ouvertes en France depuis le début de l’année 2023. Parmi elles, certaines sont à la charge de l'Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information de la Police judiciaire, souligne RTL.
Des procédures qui portent leurs fruits, puisque plusieurs suspects ont déjà été interpellés. Trois d’entre eux, âgées de 14, 15 et 17 ans avaient été mis en examen en février dernier, tout comme deux autres en juin et encore trois autres le 21 septembre. Poursuivis pour "menace de morts" et "atteinte à un système de traitement automatisé de données", ils risqueraient de lourdes amendes et même des peines de prison, conclut RTL.
publié le 23 septembre à 09h40, Théo Rampazzo, 6Medias