Disparition inquiétante dans la Meuse : Lucie, 16 ans, est introuvable depuis dix jours
L’adolescente n’a plus donné signe de vie depuis quatre jours et un mot dans lequel elle disait aller bien et être en sécurité, rapporte BFMTV. Sa disparition a été signalée le 4 février dernier.
Un mot écrit de sa main et plus rien. Les proches de Lucie, 16 ans, sont dans l’attente. Mardi 13 février, la gendarmerie de la Meuse a lancé un appel à témoins pour retrouver Lucie. L’adolescente âgée de 16 ans a disparu le 4 février dernier au petit matin à proximité du domicile familial situé à Vavincourt, explique BFMTV, mercredi. Ce matin-là, vers 5h20, Lucie sort de chez ses parents. Elle porte une doudoune à capuche noire, un sweat à capuche rouge sur le devant duquel une fleur est brodée. Un pantalon clair, des baskets Adidas blanches et un sac à dos Eastpak complètent la tenue de l’adolescente.
Dans son appel à témoins, la gendarmerie décrit une adolescente de type caucasien, mesurant 1m55. De corpulence normale, Lucie a des cheveux longs châtains clairs. Avant sa disparition jugée inquiétante, elle était en deuxième année d'ASP (Assistance scolaire personnalisée).
Pas de piste privilégiée
Avertie de sa disparition dès le 4 février, après une publication de la mère de Lucie sur les réseaux sociaux, la gendarmerie a ensuite contacté la famille de l'adolescente. Puis, le parquet de Bar-le-Duc a ouvert une enquête pour disparition inquiétante et demandé à la gendarmerie de Commercy de diffuser l'appel à témoins. Pour le moment, aucune piste n'est écartée par les enquêteurs et rien ne permet d’en privilégier une en particulier. Néanmoins, de nombreuses auditions ont déjà été réalisées, menées par les militaires.
La photo de Lucie a été transmise à tous les services de police et de gendarmerie du territoire national (BDRIJ national) ainsi qu’à ceux des pays frontaliers. La jeune fille a également été inscrite au fichier des personnes recherchées. Sa mère qui évoque un certain “mal être” chez sa fille à, quant à elle, a lancé un appel à témoins dans le quotidien L'Est Républicain. Quatre jours plus tard, les parents ont retrouvé dans leur boîte aux lettres un mot manuscrit. Il disait : “Maman, c’est Lucie, je vais bien et je suis en sécurité”.
Si la situation stagne d'ici la fin de semaine, le parquet se réserve le droit d'ouvrir une information judiciaire, précise la chaîne d’information en continu. L’adolescente ne dispose n’a pas de ses papiers d’identité, ni de téléphone, ni d’argent. Selon des proches, quelques jours avant le 4 février, Lucie avait “fugué”. L’adolescente était alors partie le matin avec son téléphone et était rentrée dans la soirée.
publié le 14 février à 09h55, Cathy Gerig, 6Medias
