Faits divers

Nîmes : "la plus importante affaire de lotos illégaux" a été résolue

Une entreprise familiale de lotos en ligne illégaux a été démantelée par la police. Elle aurait impacté des centaines d’associations et mairies et aurait rapporté plus de 11 millions d’euros à ses promoteurs. Des perquisitions ont eu lieu dans la banlieue de Nîmes et l’enquête se poursuit, selon les informations du Figaro.

C’est une enquête qui date de plusieurs mois qui a permis de démanteler ce qui a été qualifié de "la plus importante affaire de lotos illégaux" jamais découverte en France. En octobre dernier, une enquête préliminaire, menée par le Service central des courses et jeux (SCCJ) de la police judiciaire, a permis de "mettre au jour une exploitation massive de lotos en ligne sur l’ensemble du territoire national, menée par une organisation familiale", selon les propos de la procureure de la République de Nîmes, rapportés par le Figaro.

Ces lotos en ligne étaient proposés chaque semaine, "en violation de la législation sur les jeux", par "les cinq principaux mis en cause", ajoute la magistrate. Cette affaire leur aurait rapporté plus de 11 millions d’euros entre 2021 et 2023, leur permettant d’employer "30 à 40 personnes" en tant que commerciaux pour démarcher les "plus de 180 associations victimes (…) ainsi que les mairies", selon le patron du SCCJ.

Des perquisitions et interpellations

L’enquête a mené à des interpellations et perquisitions avec l’appui des douanes de Perpignan, de la brigade des enquêtes économiques et des services de police judiciaire de Nîmes, Marseille et Montpellier. "1,6 million d’euros" ainsi que "10 véhicules" et "du matériel de communication qui équipait les studios de production des lotos en ligne" ont été saisis. Les interpellations ont eu lieu dans la banlieue de Nîmes, à Istres (Bouches-du-Rhône) et à Pertuis (Vaucluse). Il s’agit d’un couple de septuagénaires, leurs deux enfants et du gérant de l’une des trois principales sociétés organisatrices des lotos. L’enquête doit se poursuivre pour permettre d’identifier d’autres malfaiteurs, ainsi que d’autres victimes éventuelles.

publié le 21 juin à 09h46, Philippine Rouviere Flamand, 6Medias

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