Disparition d'Émile : le maire de la commune évoque le "seul espoir" qui reste à ce jour
Alors que le petit Émile est toujours introuvable depuis une semaine, le maire de la commune du Vernet s’est confié auprès du Figaro ce samedi 15 juillet. Malgré l’enquête piétinante, l’édile ne perd pas espoir.
Depuis une semaine, le Vernet est secoué par la disparition du petit Émile, 2 ans et demi. Le maire de cette commune des Alpes-de-Haute-Provence s’est confié pour la première fois auprès du Figaro ce samedi 15 juillet. "Notre seul espoir à présent c’est qu’il ait été enlevé et qu’il soit vivant. C’est la dernière chose qu’on peut espérer et c’est déjà terrible", a plaidé l’édile, François Balique.
Le drame familial balayé
Les opérations de ratissage n’ont rien donné, mais les enquêteurs poursuivent leurs investigations. Aucune piste n’est privilégiée. "Les probabilités et la rationalité poussent à imaginer qu’il s’agit d’un accident. Et puisqu’on n’a pas retrouvé le corps du petit Émile, c’est qu’il n’était pas seul au moment des faits", a expliqué l’élu. Et d’ajouter : "On peut penser à un accident de voiture dont le conducteur aurait paniqué et dissimulé le corps. C’est une hypothèse." François Balique met aussi en avant la possibilité d’un enlèvement d’enfant. "On peut penser que quelqu’un en mal d’un gamin soit passé par là, qu’il ait vu ce beau petit garçon et l’ait emmené."
Concernant la piste du drame familial évoquée ces derniers jours, l’élu balaie l’idée. "C’est une famille où les enfants sont valorisés, les parents ne sont pas dans la discorde", a-t-il fait savoir. "Ils ont une forte croyance religieuse mais chacun fait ce qu’il veut et cela n’a aucun lien avec la disparition du petit", a-t-il ajouté en référence aux réactions de certains habitants de la commune qui considèrent que la famille du garçonnet "vivait un peu comme dans une secte".
publié le 15 juillet à 15h32, Inès Cussac, 6Medias
