France

Disparition d’Émile : "On a encore espoir de le retrouver vivant, mais ailleurs"

Les recherches se poursuivent après la disparition d’Émile, deux ans et demi, samedi 8 juillet dans les Alpes-de-Haute-Provence. Ce mardi 8 juillet, le dispositif mis en place évolue pour être plus ciblé, dévoile Le Point. La piste d’un accident se fait de plus en pressante, rapportent nos confrères.

Si le drame a pris une autre tournure depuis trois jours, "aucune hypothèse n’est exclue ou privilégiée", selon les mots du procureur de la République de Digne. Mais l’hypothèse d’une possible intervention d’une tierce personne est la principale exploitée. "Soit le corps a été dissimulé après un accident, soit il a été enlevé", explique le commandant de gendarmerie au Point, mardi 11 juillet.

En ce qui concerne l’enquête judiciaire, deux maisons du Haut-Vernet doivent encore être examinées au peigne fin et l’étude du bornage téléphonique est en cours, pour recenser toutes personnes ayant été dans la zone au moment de la disparition. Selon BFM, des auditions étaient en cours mardi matin, sans que l’on ne connaisse le motif précis.

"S’il était vivant et caché, on l’aurait retrouvé"

"Bien sûr, on a encore espoir de le retrouver vivant, mais ailleurs. S’il était mort dans le périmètre, les chiens l’auraient senti. S’il était vivant et caché, on l’aurait également retrouvé vu les moyens qui ont été déployés", juge le gendarme. Dans un entretien au Point, le commandant de la gendarmerie fait le point sur les recherches pour retrouver Émile. Cela fait trois jours maintenant que le petit garçon de deux ans et demi a disparu du jardin de ses grands-parents à Vernet dans les Alpes-de-Haute-Provence, samedi 8 juillet.

Depuis, le dispositif mis en place dans les recherches est conséquent : des équipes cynophiles, des sapeurs-pompiers, des gendarmes et des centaines de bénévoles. Mais depuis mardi, "l’heure est aux moyens spécialisés", a annoncé le préfet. Des unités spéciales de recherche en haute montagne sont sur place et les bénévoles ont quitté les lieux pour laisser place aux spécialistes.

publié le 11 juillet à 12h59, Orange avec 6Medias

Liens commerciaux