France

Bordeaux : après l’attaque au couteau, le maire refuse d’armer la police municipale

© Capture d'écran BFMTV - Lors d’une conférence de presse, ce jeudi 11 avril, Pierre Hurmic, maire de Bordeaux, dit vouloir "se méfier des solutions simplistes", après l'attaque au couteau survenue la veille.

Lors d’une conférence de presse, tenue ce jeudi 11 avril, Pierre Hurmic, maire de Bordeaux, rejette les reproches de l’opposition, qui fustige l’absence d’armement de la police municipale.

"Il y a un phénomène d’insécurité dans notre pays, […] je n’ai pas attendu ces graves événements pour dire qu'il y a de l’insécurité dans ma ville", a déclaré Pierre Hurmic au micro de BFMTV. Ce jeudi 11 avril, le maire de Bordeaux a organisé une conférence de presse pour revenir sur l’attaque au couteau survenue mercredi et faisant un mort et un blessé.

Bien qu’il ait qualifié les événements de “graves et préoccupants", l’édile écologiste rejette néanmoins les “solutions simplistes” portées par l’opposition. Cette dernière dénonce l’absence d’armement de la police municipale.

"Ça n’aurait rien changé"

"Ma police municipale est armée, elle n’a pas à disposition des armes létales, mais elle est armée avec des outils qui lui permettent d’être dissuasive et de neutraliser des assaillants lorsqu’ils sont confrontés à ce type de population. Je ne peux pas laisser dire qu’elle n’est pas armée", a-t-il rétorqué. Selon l’élu, le port d'armes létales “n’aurait pas évité le drame, les forces de police sont arrivées après”, a-t-il ajouté.

Devant la presse, Pierre Hurmic a refusé de commenter l’enquête en cours. "L'heure n'est pas au commentaire, et à la récupération”, a-t-il assuré avant de dépolorer "la victime tuée", et de présenter à "la victime grièvement blessée et proches". D’après BFMTV, les enquêteurs retiendraient la piste d’un différend lié à l’alcool. L’agression a eu lieu peu avant 20 heures, près du Miroir d’eau, un lieu prisé par les promeneurs bordelais. Le maire a "tenu à ce que l’on dresse un point de médiation" sur le lieu du drame afin de “rassurer, apporter les premières infos sollicitées et orienter vers la cellule psychologique" si nécessaire.

publié le 11 avril à 15h12, Sophie Eygue, 6Medias

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