RSA, retraites, titres-restaurant… Ce qui change au 1er janvier 2025
© ANDBZ/ABACA - Chèques restaurant
Qui dit nouvelle année, dit nombreux changements pour le portefeuille des Français. RSA, retraites ou encore titres-restaurant, voici ce qui vous attend en 2025.
On commence par une bonne nouvelle pour les retraités. Dès le 1er janvier, toutes les pensions de retraite augmenteront de 2,2 %, soit 18 euros en plus dans la poche des seniors, selon Le Parisien. Le but : s’aligner sur l’inflation. Pour autant, cette hausse ne sera observable qu’en février puisqu’il y a un mois d’écart.
Petit coup de pouce également pour certains salariés. Les entreprises comptant entre 11 et 49 salariés vont devoir redistribuer une partie des bénéfices aux employés. Le critère pour en bénéficier : réaliser un bénéfice net fiscal d’au moins 1 % de leur chiffre d’affaires au cours des trois dernières années.
L’obligation des quinze heures d’activités hebdomadaires entre en vigueur pour le RSA. Les bénéficiaires du revenu de solidarité active, inscrits à France Travail, devront signer un contrat d’engagement pour effectuer entre 15 et 20 heures de travail par semaine. Sans cela, leurs droits pourraient être suspendus.
Des augmentations et moins de droits
Du changement aussi pour les titres-restaurant. La chute du gouvernement Barnier a empêché la reconduite du texte permettant aux utilisateurs d’acheter des pâtes ou des œufs par exemple. Leur usage sera limité aux produits directement consommables.
En Île-de-France, les véhicules de Crit’air 3 seront interdits dans les zones à faibles émissions. Cela concerne les véhicules essence avant 2006 et diesel avant 2011, soit un demi-million de voitures. Dans les transports en commun, les Franciliens vont aussi connaître un grand changement avec l’arrivée d’un ticket unique métro-train-RER à 2,50 euros. Le prix du Pass Navigo, lui, passe à 88,80 euros par mois, soit 2,8 % de hausse. Toujours dans la région francilienne, la taxe de séjour va subir une inflation. C’est une taxe additionnelle qui s’élève à 200 % de la taxe de séjour. Cela signifie que le prix de base sera désormais majoré de trois taxes : la taxe départementale de 10 %, la taxe régionale de 15 % et la taxe IDFM de 200 %.
Les prix d’affranchissement des courriers et colis vont encore augmenter avec 6,8 % de hausse, dont 7,8 % pour la lettre verte, faisant passer son prix de 1,29 euro à 1,39 euro. En deux ans, le timbre vert aura pris 19,8 %.
Logement et santé
Le taux d’intérêt nominal du PEL baisse d’un demi-point à 1,75 %. Le taux de ce plan d’épargne-logement, qui a pour but de réaliser un projet immobilier, reste le même toute sa vie. Les logements ayant un diagnostic de performance énergétique (DPE) classé G ne pourront plus être loués. Les logements F seront concernés en 2028, tandis que les E verront leur interdiction en 2034. Avantage fiscal accordé aux investisseurs qui louent leur logement à des conditions préférentielles depuis plus de dix ans, le dispositif Pinel n’est plus. Une nouvelle aide sera mise à disposition des personnes morales.
Côté santé, la vaccination contre les infections à méningocoques ACWY et B pour les nourrissons sera obligatoire à partir du 1er janvier 2025 face à la recrudescence de ces infections. Pour prendre en compte les évolutions sociétales, le carnet de santé change. On pourra, par exemple, y retrouver des conseils pour élever leurs enfants sans violences, des tableaux sur l’introduction des aliments, des conseils concernant le sommeil ou des repères pour dépister les troubles du neurodéveloppement. Dès l’entrée en école primaire, un nouvel examen est aussi rendu obligatoire. L’objectif : renforcer la prévention au moment où la majorité des enfants entre à l’école primaire, notamment en matière de dépistage sensoriel et des troubles du développement.
publié le 31 décembre à 10h23, Sébastien Salpietro, 6Medias