Faits divers

Nord: une femme tuée, son conjoint en garde à vue

Une femme est morte à Hautmont (Nord) dans la nuit de mardi à mercredi et son conjoint, qui s'est accusé de l'avoir frappée, a été placé en garde à vue

© JACQUES DEMARTHON, AFP - Une femme est morte à Hautmont (Nord) dans la nuit de mardi à mercredi et son conjoint, qui s'est accusé de l'avoir frappée, a été placé en garde à vue

Une femme est morte à Hautmont (Nord) et son conjoint, qui a appelé les secours dans la nuit de mardi à mercredi en expliquant "avoir fait une bêtise", a été placé en garde à vue, a-t-on appris de source policière.

Au cours de la nuit du Nouvel An, entre 3H00 et 4H00, un homme a appelé les secours, indiquant "avoir fait une bêtise", selon cette source.

A son domicile, la police a découvert sa femme inanimée, le corps couvert d'ecchymoses, a-t-elle rapporté. Cette femme est décédée des suites de ses blessures.

Le compagnon de la victime, présent sur les lieux, a déclaré avoir agi à la suite d'une dispute sur fond d'adultère, d'après la source policière. Il a été placé en garde à vue.

Le procureur d'Avesnes-sur-Helpe, Laurent Dumaine, a expliqué dans l'après-midi que son parquet s'était dessaisi de l'enquête au bénéfice du parquet de Valenciennes "à raison de la compétence criminelle de cette juridiction".

"Elle s'appelait Isabelle. Elle avait 51 ans et était mère de deux enfants. Elle a été tuée ce matin par son conjoint", a écrit sur X la ministre chargée de l'Egalité femmes-hommes Aurore Bergé.

"Il s'agit du premier féminicide de 2025, déjà un de trop. La détermination du gouvernement est totale pour endiguer ce fléau. Et tous les moyens seront mobilisés", ajoute-t-elle dans ce message, précisant qu'elle se rendra sur place "dans les tout prochains jours".

Le maire d'Hautmont a quant à lui déploré dans un message sur Facebook un drame qui "nous rappelle l'urgence de lutter contre toutes les formes de violence, en particulier les violences intra-familiales et conjugales". "Notre territoire connaît malheureusement une progression de ces violences", écrit l'élu.

En 2023, 96 femmes ont été victimes de féminicide conjugal en France, un chiffre en baisse de 19% par rapport à 2022, selon le dernier bilan du ministère de l'Intérieur publié fin novembre.

publié le 1 janvier à 20h20, AFP

Liens commerciaux