Faits divers

Disparition d'Émile : la maison des grands-parents perquisitionnée

© Durand Thibaut/ABACA - Les enquêteurs mènent de nouvelles perquisitions dans le hameau du Haut-Vernet notamment.

Les gendarmes poursuivent leur enquête pour tenter de trouver la trace du petit Émile. Une nouvelle série de perquisitions débute cette semaine au Vernet, selon les informations du Parisien.

Quatre mois après la disparition du jeune Émile, les enquêteurs lancent de nouvelles perquisitions. Selon une information du Parisien, une dizaine d'opérations ont débuté ce mardi 7 novembre au matin dans la commune du Vernet et à quelques kilomètres autours. Elles doivent durer toute la semaine. C'est dans cette zone que le petit Émile, deux ans et demi, a disparu le 8 juillet dernier. La maison des grands-parents maternels du garçon a notamment été perquisitionnée, indiquent nos confrères.

Les investigations numériques et téléphoniques basées sur des données géolocalisées ont permis de déterminer une série de nouveaux lieux de recherches. Des zones montagneuses, des domiciles et des véhicules ont ainsi été identifiés. D'après nos confrères, les gendarmes s'intéressent aussi à une maison située dans le hameau du Haut-Vernet, à quelques encablures de la maison familiale du garçonnet. Selon une source proche de l’enquête, citée par Le Parisien, "il s’agit de vérifications chez des individus ciblés par l'enquête. Rien ne permet d'affirmer à ce stade que l'auteur des faits se trouve parmi eux".

Toutes les pistes sont encore envisagées

L'enquête a pris une autre tournure il y a deux mois. Cette nouvelle phase se veut plus offensive sur le terrain, comme lors de cette perquisition menée dans une ferme du Vernet le 18 octobre dernier. Un jeune agriculteur réputé pour sa conduite à risque intéressait alors les juges d’instructions et gendarmes.

Pour l'heure, aucune piste n'est écartée. Enlèvement, accident ou meurtre, les enquêteurs envisagent toutefois de plus en plus sérieusement la piste de l’intervention d’une tierce personne. L’enquête est particulièrement complexe puisque l’enfant a disparu sans laisser aucune trace.

Les gendarmes de la section de recherches de Marseille analysent un très grand nombre de données. Pas moins de 1 600 lignes téléphoniques et déplacements recensés le soir du 8 juillet sont notamment épluchées, date à laquelle s’est volatilisé Émile.

publié le 7 novembre à 19h40, Inès Cussac, 6Medias

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