Attentat de Strasbourg : Audrey Mondjehi, le principal accusé, condamné à 30 ans de prison
© Elyxandro Cegarra / Panoramic - L'hommage aux victimes des attentats de Strasbourg, le 11 décembre 2023
Jeudi 4 avril, la cour d’assises spéciale de Paris a condamné Audrey Mondjehi, le principal accusé dans l’attentat de Strasbourg, à 30 ans de réclusion criminelle. La cour d’assises spéciale de Paris a rendu son verdict dans le procès de l’attentat de Strasbourg. Jeudi 4 avril au soir, Audrey Mondjehi, le principal accusé dans l’attentat du marché de Noël de Strasbourg de 2018, a été condamné à 30 ans prison dont deux tiers de sûreté, informe BFMTV. Il a été condamné pour association de malfaiteurs terroriste criminelle. Selon le parquet national anti-terroriste, l’homme, ami du terroriste Chérif Chekatt, était au courant des projets de l’assaillant avant son passage à l’acte.
Frédéric Bodein et Christian Hoffmann, qui étaient également jugés pour l’attentat du marché de Strasbourg, ont été aussi condamnés. Le premier a écopé d’une peine de quatre ans de prison dont un an de sursis pour association de malfaiteurs de droit commun. Christian Hoffmann, condamné pour le même chef d’accusation, a écopé d’une peine de cinq ans de prison, dont six mois de sursis probatoire. Quant à Stéphane Bodein, le frère de Frédéric Bodein, il a été acquitté. Albert Bodein, 84 ans, devait également comparaître, mais il a été finalement décidé qu’il ne pourrait pas être jugé en fonction de son âge. Lors de l’attentat de Strasbourg, cinq personnes avaient été tuées et onze personnes avaient été blessées.
L’association SOS France Victimes 67 va accompagner les familles des victimes Plusieurs associations ont prévu d’accompagner les familles des victimes dans le cas où le procès, qu’elles attendaient depuis cinq ans, n’auraient pas répondu à leur attente. "Quand bien même il (le procès, ndlr) répondrait à leurs interrogations, certains auront encore besoin d'un suivi psychologique très soutenu au sein de l'association", a expliqué Faouzia Sahraoui, la directrice de l’association SOS France Victimes 67, citée par Les Dernières nouvelles d’Alsace. L’association a d’ailleurs assuré un suivi juridique et psychologique pour les parties civiles tout au long du procès.
publié le 4 avril à 22h18, Capucine Trollion, 6Medias