Dijon : un ancien magistrat qui proposait sa fille mineure sur un site libertin à nouveau condamné
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Déjà condamné à deux reprises pour avoir proposé sur des sites libertins des relations sexuelles avec sa fille de 13 ans, l'accusé a été condamné à trois ans de prison avec sursis probatoire par la cour d'appel de Paris, lundi 30 septembre, révèle le site Reflets.info.
Une nouvelle condamnation pour des faits sordides. Comme le révèle le site Reflets.info, lundi 30 septembre, un ancien magistrat en poste à Dijon était une nouvelle fois jugé à Paris pour avoir proposé à des internautes de violer sa fille de 13 ans. Reconnu coupable, il a été condamné à trois ans de prison avec sursis probatoire. En mars 2022, le tribunal correctionnel de Besançon l’avait déjà condamné à deux ans d’emprisonnement, dont un ferme, pour "instigation à la corruption de mineur non suivie d’effet" et "instigation à commettre un viol sur mineur non suivie d’effet".
Quelques mois plus tard, le prévenu avait été relaxé du second chef d'accusation en raison d’un problème de qualification pénale. Ce père de trois enfants avait alors vu sa peine ramenée à deux ans de prison avec sursis. En juin 2023, la Cour de cassation a annulé sa relaxe pour l’infraction d’incitation à la commission d’un viol, tout en rendant définitive sa culpabilité pour incitation à la corruption de mineur, rapportent nos confrères.
L'ancien magistrat évoque des "fantasmes […] jamais concrétisés"
Lors de son nouveau procès, lundi 30 septembre, la justice a reconnu l'ancien magistrat coupable des deux infractions et l’a condamné à trois ans d’emprisonnement avec un sursis probatoire pendant trois ans. Son autorité parentale sur sa fille lui a été retirée et il a été interdit d’exercice d’une profession en contact avec des mineurs pendant 10 ans. En outre, l'accusé a été inscrit au fichier des auteurs d’infractions sexuelles (Fijais).
Cette affaire judiciaire remonte au mois d'octobre 2019 lorsque l’utilisateur d’un site libertin avait signalé qu’un homme proposait d’associer sa fille, âgée alors de 12 ans, à des ébats sexuels avec sa femme. Sans antécédent judiciaire ni problème d’addiction, l'ancien magistrat avait alors reconnu avoir écrit ces messages mais évoquait des "fantasmes […] jamais concrétisés".
publié le 1 octobre à 10h27, Quentin Marchal, 6Medias