Faits divers

Affaire Palmade : les accusations de pédopornographie alimentées par une discussion sur des enfants

© Roses Nicolas/ABACA

L’homme qui accuse Pierre Palmade de pédopornographie a indiqué à la PJ de Paris avoir vu des vidéos compromettantes et que l’humoriste se serait vanté de pouvoir “disposer” d’enfants pour assouvir ses penchants sexuels, révèle Le Parisien. Une nouvelle perquisition a eu lieu dans l'après-midi, lundi 20 février, à son domicile de Cély-en-Bière.

L’homme qui a porté des accusations de pédopornographie à l’encontre de Pierre Palmade a été entendu dans les locaux de la brigade des mineurs dans le cadre d’une enquête ouverte par le parquet de Paris pour "détention d’images à caractère pédopornographique", rapporte Le Parisien.

L’accusateur, un homme dénommé Patrick et âgé de 28 ans, serait un ancien proche de l’humoriste. Les deux hommes auraient, selon les informations de BFMTV, partagé plusieurs soirées à caractère sexuel. C'est lors de la plus récente, le 14 janvier dernier, que Pierre Palmade se serait vanté auprès de lui de pouvoir "disposer" d’un enfant de sept ans et d’un autre de neuf, pour pouvoir satisfaire ses penchants sexuels, a-t-il affirmé aux enquêteurs. Il indique également que son ancien ami lui aurait montré des images sur son téléphone portable lors de cette soirée. Il déclare toutefois ne pas être en possession des films, mais son téléphone a été saisi par les enquêteurs.

Des investigations en cours

Si les magistrats et enquêteurs prennent très au sérieux le témoignage du jeune homme, des investigations sont en cours pour déterminer la véracité des propos tenus. Le Parisien indique que certains médias auraient reçu des vidéos incriminantes pour Pierre Palmade, qui accréditeraient les propos de l’ami de l’humoriste. "Il est, en revanche, à ce stade impossible de dater ces vidéos", indique le quotidien. Une perquisition a d'abord été menée au domicile de Pierre Palmade, dans le IIIe arrondissement, alors qu'une autre a eu lieu, lundi 20 février dans l'après-midi, dans sa maison de Cély-en-Bière, pendant près de deux heures.

Les enquêteurs ont saisi du matériel informatique. L’humoriste devrait rapidement être entendue par les policiers. Suite à l’accident provoqué le 10 février dernier, il est assigné à résidence au service d’addictologie de l’hôpital Paul Brousse, de Villejuif, et porte un bracelet électronique. Le parquet de Melun ayant fait appel, une audience pour décider de sa liberté est prévue dans les prochains jours.

publié le 20 février à 14h00, Orange avec 6Medias

Liens commerciaux