Ain : victime d'une escroquerie à la carte clonée, 1842 euros sont débités de son compte
© Ali Mkumbwa/UNSPLASH
Une habitante de l'Ain s'est aperçue, le 4 septembre, que ses coordonnées bancaires avaient servi à payer des nuits d'hôtel à Montpellier, à 400 kilomètres de chez elle. La police a interpellé un couple qui prétend avoir reçu ce séjour en cadeau de la part d'un généreux donateur. L'enquête a révélé que la carte de la victime avait été clonée.
Une femme résidant dans l'Ain a découvert avec stupéfaction le 4 septembre, que sa carte bancaire, pourtant toujours dans son portefeuille, avait servi à régler des nuits d'hôtel dans un établissement de Montpellier, à 400 kilomètres de là. Montant total : 1842 euros dont 500 euros de caution. Comme le rapporte Midi Libre, son premier réflexe a été de contacter le gérant de l'hôtel, qui a fait rapidement le lien avec un jeune couple de Toulousains ayant déboursé cette somme exacte.
Alertée, la police a interpellé les deux jeunes gens, qui ont livré un récit étonnant des faits. Selon eux, un homme avec qui ils venaient de sympathiser, leur aurait généreusement offert ce séjour tous frais payés et se serait chargé de la réservation à distance.
Vigilance face au skimming
La police a très vite établi que la carte bancaire de la victime avait été clonée à son insu par le biais du "skimming", qui consiste à installer un petit dispositif dans les distributeurs de billets pour capturer les données de la bande magnétique des cartes bancaires. Toutes les données sont ensuite transférées sur une nouvelle carte pour effectuer des paiements frauduleux. "Lorsqu’on constate une transaction sur ses comptes bancaires, il ne faut pas hésiter à appeler dans les plus brefs délais soit sa banque, soit l’établissement débiteur, voire les deux, pour signaler que quelque chose ne va pas", confie une source proche du dossier à Midi Libre.
Le couple a été remis en liberté après sa garde à vue et devra rembourser la victime. Le "généreux donateur" qu'ils ont évoqué n'a pas encore été retrouvé. Une enquête est en cours.
publié le 7 septembre à 10h57, Sabrina Guintini, 6medias