Faits divers

Affaire Jegou-Auradou : les deux joueurs de rugby bientôt de retour en France ?

© Icon Sport/ABACA - Oscar Jegou, en juillet 2024.

Les rugbymen ont obtenu l’autorisation, sous conditions, de rentrer en France, rapporte Le Parisien. La décision finale est attendue mardi 3 septembre à 16 h 30, heure française.

Près de deux mois après les faits, Hugo Auradou et Oscar Jegou auraient reçu l’autorisation de rentrer en France, révèle Le Parisien. Lundi 2 septembre, le ministère public de Mendoza, en Argentine, a répondu favorablement à la demande déposée vendredi 30 août par les avocats des deux rugbymen. Jusque-là, les deux hommes de 21 ans, mis en examen pour viol aggravé en réunion, étaient interdits de quitter le pays.

Toutefois, leur retour en France reste conditionné à la décision de la juge en charge du dossier, “de compléter ou non les expertises psychologiques réalisées sur les accusés, comme demandé par les avocats de la plaignante”, a indiqué Martin Ahumada, porte-parole du ministère public argentin, lors d’une conférence de presse. La décision finale est attendue pour ce mardi 3 septembre, à 16 h 30 (11 h 30 en Argentine).

La plaignante demande la récusation des deux procureurs

En réaction, les deux avocats de la victime ont déposé une demande de récusation des deux procureurs liés à l’affaire. Ils déplorent notamment “la violence morale” et le “manque d’objectivité” des magistrats, dans un document consulté par Le Parisien. Le parquet local va aussi devoir se prononcer sur la demande de non-lieu déposée par les avocats des rugbymen, mardi 27 août.

Libérés sous conditions le 12 août, après 47 jours passés à Mendoza, dont la majorité en résidence surveillée avec bracelet électronique, ils ont rejoint Buenos Aires, mardi dernier. Pour rappel, les faits de viol dont sont accusés Hugo Auradou et Oscar Jegou ont eu lieu dans la nuit du 6 au 7 juillet, alors que les deux rugbymen étaient présents en Amérique du Sud pour une série de tests-matchs avec le XV de France.

publié le 2 septembre à 21h46, Emma Allamand, 6Medias

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