Bondoufle : le propriétaire de deux chiens pointé du doigt après la mort de plusieurs chats
© capture d'écran
Un propriétaire de deux chiens classés en catégorie 1 est accusé de ne pas savoir tenir ses animaux en laisse. Résultat ? Des attaques à répétition et le décès de plusieurs chats dans un quartier de Bondoufle. Des plaintes ont été déposées, une information relayée par BFMTV.
Dans la ville de Bondoufle, située en Essonne, trois familles endeuillées ont récemment perdu leurs chats. Les circonstances des décès sont toutes similaires, impliquant l'attaque d'un chien de catégorie 1. Un propriétaire de deux chiens de catégorie 1 est dans l'œil du cyclone après plusieurs attaques dans un quartier résidentiel.
Selon les informations relayées par BFMTV, l'incident a soulevé l'inquiétude des habitants, qui redoutent désormais que de tels drames ne surviennent également avec des enfants.
Mélissa, une habitante de Bondoufle, a tragiquement perdu son chat Héra dans des circonstances dramatiques. "J'étais à la maison, le chat était à l'extérieur. J'étais au téléphone avec ma cousine et peu de temps après, j'ai entendu le chat hurler", raconte-t-elle, le cœur serré. En se précipitant dehors, elle a fait la découverte terrible de son chat déjà mort, aux côtés d’un homme et de ses deux chiens de race staff, une catégorie de chiens dits "d’attaque". Selon cette habitante, l’homme aurait jeté le corps de son chat sans cérémonie, avant de s’éloigner.
Un danger pour les enfants et les habitants
Ce n'est pas un incident isolé. Des attaques similaires ont eu lieu dans le quartier, et les propriétaires des autres félins décédés ont déposé plainte. Des vidéosurveillances fournies par une autre résidente montrent l’homme entrant dans sa cour avec ses chiens sans laisse, les laissant s’attaquer violemment à un autre chat. Bien qu'il tente de contrôler ses animaux, l’un d'eux parvient à se libérer et recommence à attaquer.
L'affaire prend une tournure suffisamment sérieuse pour les autorités locales. Ricardo Leite-Lopes, adjoint au maire, souligne que le quartier où ces attaques se sont produites est une zone en développement, comprenant des écoles, une médiathèque, et de nombreux parcs fréquentés par des familles. "Le risque zéro n'existe pas", avertit-il. "Pour l'instant, ce sont des chats, mais cela peut aussi arriver à un enfant. Nous sommes très soucieux." Les autorités gèrent cette affaire de manière prioritaire.
Face à la gravité de la situation, les propriétaires des chats ont porté plainte, et une enquête a été ouverte par les services de gendarmerie. Les autorités locales espèrent que l'enquête pourra éclaircir les faits d’ici la fin du mois de janvier.
publié le 5 janvier à 12h14, Orane Guisset, 6médias